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Cameroun-Insalubrité :  Yaoundé inondé par les ordures

Ces déchets qui polluent l’environnement sont aussi à l’origine de nombreuses maladies.

Au quartier Awae-Esca-lier plus précisément au lieu-dit « Maison rouge »,se trouve un bac à ordures qui bien que plein semble toujours très sollicité par les populations. La sollicitation du bac liée aux immondices abondantes réduit chaque jour l’emprise de la chaussée. Les voitures ne cherchent plus à esquiver ces ordures, au contraire, elles les écrasent. Du bac comme des ordures déposées à même le sol, il s’y échappe des eaux grises ou noires. Ces eaux nauséabondes distillent un relent tout aussi nauséeux.

Force est de constater que non loin de là, de nombreuses vendeuses de fruits de saison ou les vendeuses dé maïs grillés et de prunes semblent ne pas être dérangées par ces mauvaises odeurs. « J’ai déjà tout essayé pour déplacer ce bac de là. Nous souffrons à cause de ce bac. Pendant les saisons pluvieuses nous sommes à la merci des maladies hydriques parce que ces eaux n’épargnent pas la santé de nos enfants et en saison sèche, il y a des gens qui viennent mettre le feu pourtant qu’un tri des ordures n’a pas été fait. On retrouve autant de déchets ménagers que de matières plastiques que nous respirons leur toxicité sans le vouloir », explique un riverain. Le constat est le même au marché de Mokolo, à Mvog-Ada au marché ou à Ngousso à côté du cimetière.

A quelques mètres de l’entrée du marché Mvog-ada se trouve un petit ruisseau qu’on ne voit plus à cause des bouteilles plastiques qui le recouvre. Depuis peu, le lit de ce ruisseau a grandi à cause des bouteilles et des emballages plastiques qui obstruent les drains et empêchent l’eau de circuler normalement. Les inondations dans certains quartiers de Yaoundé sont dues à la forte présence des bouteilles et matières plastiques dans l’eau. Idem pour le Mfoundi qui, malgré le travail fait pour irriguer l’eau avec l’agrandissement de son lit, les bouteilles plastiques dictent toujours leur loi. Sous-direc-teur de la gestion des déchets, des produits chimiques au ministère de i’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable

(Minepded), Hamadjoda, explique que, « un emballage plastique déposé à même le sol empêche toute culture dans la zone pendant au moins 300 ans. Ce qui est encore plus dangereux est que lorsqu’on met le feu aux matières plastiques non biodégradables, il y a des substances dangereuses et cancérigènes. Et, une fois dans l’atmosphère sont nuisibles à la santé », dit-il. Il faut noter qu’en 2014, les brasseries du Cameroun et la société hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) avaient signé un accord de partenariat qui portait sur la récupération et le recyclage des emballages en plastique isçus des usines de la Sabc et de sa filiale la société des eaux minérales du Cameroun à travers le projet « Plastic récup ».

Le projet semble ne pas tenir à la promesse des fleurs parce que les moindres cours d’eau de Yaoundé sont asphyxiés par les bouteilles plastiques dont la Sabc est promotrice en partie.

Source : Le Jour

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