Initié par le Cadre citoyen de Concertation (C3), ce regroupement d’associations, d’acteurs de la société civile, des personnalités politiques nationales ainsi que des membres de la diaspora se donne pour mission d’obtenir la libération des personnes emprisonnées au Cameroun pour leurs idées.
Dénommé « collectif pour la libération des prisonniers d’opinion », le Cpto ne fait pas grand mystère de ses ambitions. Pour ses initiateurs, le climat socio politique s’est considérablement dégradé au Cameroun avec notamment l’éclatement de ta crise anglophone et les contestations post-électorales à t’issue de l’élection présidentielle de 2018.
Un contexte qui a réduit presque à néant ce qui étaient jusqu’ici considérées comme avancées démocratiques chèrement acquises dans les années 90. Symbole de ce climat délétère, la toi antiterroriste appliquée aux citoyens ayant participé aux marches pacifiques et qui se retrouvent aujourd’hui condamnés par le tribunal militaire à de lourdes peines de prisons.
Dans le même registre, des personnes arrêtées tors des manifestations non violentes au tout début dé jà crise anglophone et qui sont toujours incarcérées en vertu de cette même loi anti-terroriste après passage devant le même tribunal militaire…
Le Cplo estime que pour la décrispation du climat politique pour une saine émulation des différents acteurs jouissants des même droits dans cet espace, la libération pure et simple et sans conditions de ces prisonniers dit d’opinion dont te nombre est un préalable nécessaire.
Le Cplo estime à ce jour entre 600 et 2000 prisonniers d’opinion au Cameroun. Pour atteindre ces objectifs, le Cplo envisage opter pour une stratégie multi-actions alliant aussi bien dés actions sur le plan national qu’international avec des arguments juridiques, diplomatiques mais aussi émotionnels.
Apres plusieurs réunions notamment par vidéo conférence, le Cplo annonce des actions concrètes sur te terrain et dans les médias et à l’international.
Le Messager
