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Libellé au professeur Maurice Kamto : une réplique politique

Angetur flagitii merces hodies
Infames agunt
Jour d’infamie
Acte d’infamie

En ces temps où tous les peuples de la terre font face à une des pires menaces qui ait jamais menacé l’existence du genre humain;

À l’heure où chaque nation fait bloc derrière son chef pour organiser une ripose à la hauteur du péril que le coronavirus fait planer sur la société;

Alors qu’en timonier pétri d’une expérience accumulée au cours des années en conduisant le Cameroun sauf à travers les tempêtes et les écueils les plus périlleux, qu’ils aient été sociaux, economiques ou politiques, le Président de la République, bien-aimé des Camerounais qui le lui ont confirmé en le plébiscitant à 70% à la dernière élection présidentielle, est à la manoeuvre à sa manière, sobre, enveloppée de tact et de patience;

Voilà que du fonds des ténèbres nous parviennent les échos des actes attentatoires à la cohésion nationale et des propos déraisonnables d’un mauvais perdant qui ne peuvent être que les stigmates d’une défaite électorale mal vécue et qui semble lui avoir pour le moins détraqué l’esprit.

Le Pr. Maurice Kamto pour ne pas le citer, nous a en effet donné à vivre ces jours derniers, une illustration patente d’un cas pathologique de psychiatrie, lorsque dans un élément vidéo posté sur les réseaux sociaux, il projette sur celui qui hier l’a écrasé à l’élection présidentielle, les termes infâmes de  » illégal et illégitime  » qui, à la vérité rendent compte de son propre statut politique quand il se prend à parler au peuple et au nom du peuple camerounais, lui qui à date, n’a jamais eu le moindre mandat électif, si modeste fût il.

Aujourd’hui, le Pr. Maurice Kamto se donne comme fond de commerce politique d’être le  » plus grand commun diviseur des Camerounais ». Et pour se vendre à l’opinion et rester en effraction dans son esprit, il nourrit l’actualité par ce qui relève plus des frasques que des événements.

La dernière de ses frasques en date est cette initiative de levée de fonds auprès du public au motif de la riposte au coronavirus, concourament à l’action du Gouvernement. Et pour bien illustrer qu’il est sur le mode « frasque », il justifie son acte en s’appuyant sur l’apothème « necessitas facit legem », entendu comme  » nécessité fait loi ».

Un juriste doté de tout son esprit comprendrait que cet apothème ne peut être évoqué que lorsqu’il n’y a pas de loi en la matière; or dans le cas d’espèce, il existe bien des lois et règlements qui encadrent l’appel à l’épargne public.

Où en sommes-nous donc? Certains rêvent-ils d’une scène politique où pour se donner une existence, ils doivent se livrer à un viol permanent de la paix de l’esprit de l’opinion en créant de faux événements alors même que se cherche sans le découvrir l’épaisseur de leur pensée et de leurs propositions?

Tel semble malheureusement être le cas du Professeur Maurice Kamto, depuis qu’après être sorti du Gouvernement, il s’est engagé sur le terrain politique. Depuis lors, son nom ne s’est inscrit de manière positive à une réalisation du cours de la vie nationale. Face à un bilan aussi médiocre, une certaine décence civique commanderait qu’il se départisse de l’amertume qui le consume et l’entretient dans une humeur de mauvais perdant.

A perdurer dans cet état d’esprit à haute toxicité pour le discernement de l’esprit au point où il s’abîme dans l’imposture permanente et à la perpétration compulsive d’actes attentatoires à la cohésion nationale, il s’expose à des répliques politiques de plus en plus musclées et le vouant à un échec perpétuel.

Il gagnerait à savoir qu’en face de lui se dresse, aujourd’hui et demain, le mur de pierre infranchissable des moines-soldats républicains que nous sommes, déterminés à défendre les institutions dont le Président de la République est la figure incarnée, et à la face de qui il est redevable de manière absolue, en tant que citoyen et autant tous les citoyens de notre pays, d’une déférente considération, en actes, en parole et écrits. En arriver à devoir le rappeler à un prétendant à cette haute fonction est une triste illustration de l’immensité de la distance qui l’en sépare. Et c’est fort dommage et…dommageable.
JOYEUSE PÂQUES A TOUS

Célestin BEDZIGUI
Chef Traditionnel
Président du PAL
Maire A#1 de Monatélé

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