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Le Canada entre dans la course à la médiation dans le conflit armé au Cameroun

Le gouvernement du Canada, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, a annoncé qu’il se joignait au processus de paix, qui vise à résoudre la crise anglophone.

Dans une déclaration publiée par Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères le 20 janvier 2023, le Canada a fait savoir que le gouvernement du Cameroun et les combattants sécessionnistes ont accepté le processus de paix :

« Le Canada se félicite de l’accord des parties d’entrer dans un processus visant à parvenir à une résolution globale, pacifique et politique du conflit. Les parties ont également convenu de former des comités techniques pour commencer à travailler sur des mesures de confiance ».

Tout en annonçant qu’il était prêt à jouer un rôle de médiateur de paix pour trouver une solution durable à la crise qui dure depuis plus de six ans, le gouvernement du Canada a appelé toutes les parties prenantes au processus à soutenir cette initiative :

« Nous félicitons toutes les parties de s’être engagées dans un dialogue de fond. Nous encourageons toutes les parties prenantes à soutenir les parties et à travailler avec elles pour faire avancer et contribuer à un processus inclusif afin de parvenir à un règlement politique durable et viable ».

Une autre section de la déclaration indique qu’en dehors du gouvernement du Cameroun, du Conseil de gouvernement d’Ambazonia et de la Force de défense d’Ambazonia, du Mouvement de libération du peuple africain et de la Force de défense du Southern Cameroons, du gouvernement intérimaire et de l’équipe de coalition d’Ambazonia, il y a un espoir que d’autres parties rejoignent bientôt le processus.

Le gouvernement du Canada a également révélé que plus de 6 000 personnes sont mortes à cause de la crise, tandis que les civils sont ceux qui supportent le poids de la crise.

« En outre, près de 800 000 personnes ont été déplacées en raison de cette crise, et 600 000 enfants n’ont pas pleinement accès à l’éducation », peut-on lire dans une partie de la déclaration.

Ce n’est toutefois pas la première fois que le gouvernement camerounais accepte le dialogue sur la crise anglophone. En 2019, le gouvernement camerounais a tenu le grand dialogue national avec les dirigeants des partis d’opposition. La discussion majeure était la crise anglophone pendant l’événement de 4 jours, mais 3 ans après, la situation s’aggrave toujours.

CNA

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