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Chantal Biya : as-tu été une bonne première dame ?

Les Camerounais doivent se rendre compte que le 7e mandat de Paul Biya, ce mandat de trop est en fait celui de Chantal Biya.

Si l’élection de 2018 n’a pas été notre année zéro comme je l’espérais, l’année où nous allons enfin démarrer, car les Camerounais sont des gens qui attendent, l’année 2018 a été une année de succession et la délégation permanente de signature est là pour le confirmer. Si Chantal nous fait la démonstration par l’image que c’est bien elle qui dirige, pourquoi continue-t-on à parler de Paul ?

Le tour du stade Paul Biya d’Olembe en Range Rover lors de la Coupe d’Afrique des nations de football, où le toit ouvrant n’était pas assez grand pour deux personnes, n’était-il pas un message aux Camerounais qui avaient accepté de donner au vieil homme « sa CAN » ? Même si nous étions aveugles pour ne pas voir, Chantal qui aurait pu se cacher derrière le grand homme et tirer les ficelles dans l’ombre, nous donne des images qui parlent d’elles-mêmes.

Si Chantal se montre et nous en met plein la vue, c’est pour nous dire que ce mandat 2018-2025, le dernier que nous espérons tous est le sien et cela ne dérange pas trop les Camerounais qui jouent le jeu. Les Camerounais ont aimé Chantal, comme ils ont aimé Paul Biya… pour rien. C’est pourquoi sa responsabilité est grande. Sans avoir été élue, elle préside au destin de 30 millions d’âmes depuis bientôt 5 ans. En est-elle consciente ? Est-elle à la hauteur ? Les photos qu’elle poste sur les réseaux sociaux, encore des images  nous parlent.

Des photos essentiellement d’anniversaires qui célèbrent la longévité comme pour confirmer que « ne dure pas au pouvoir qui veut ». Anniversaire de mariage, anniversaire du vieux, anniversaire de l’accession au pouvoir ? Les anniversaires nous rappellent l’enfance, l’innocence, les gâteaux, les bougies, les vêtements neufs, les amis, la famille… les bons moments. Si la question ne s’est jamais posée pour elle de la lourde responsabilité, comme ces photos, j’espère seulement que ce qui est montré n’est pas ce qui est.

Parce que les photos montrent l’immaturité quand on attend la maturité, montrent l’égoïsme quand on attend la générosité, montrent la richesse quand on attend la modestie, la responsabilité est une obligation pour celui qui s’est retrouvé avec le pouvoir entre les mains. Chantal n’a pas cherché le pouvoir, le pouvoir est venu à elle, nous sommes d’accord. Sauf qu’il peut être une malédiction comme une bénédiction.

Comme le ying et le yang qui fait dire à certains que Dieu est la face cachée du diable. Quel souvenir laissera-t-elle de ce mandat dont elle aura eu le pouvoir ? Fera-t-elle mentir ceux qui disent que le Cameroun est un paradis gouverné par le diable ? Notre Chantoux nationale nous manquera-t-elle ou fêterons-nous son départ ? A ceux qui me demandent, où va-t-elle ? Elle ne part pas où ? Ce n’est pas parce qu’elle ne fait pas ses valises qu’elle reste.

Maintenant si elle a l’intention de se présenter en 2025, c’est son droit le plus absolu et ses chances de victoire ne sont pas liées au BIR, à la GP, à la DSP… et à toutes les forces qui la protègent, mais à l’amour qu’elle aura reçu du peuple qui ne fera que le lui rendre. Ce que Chantal fait maintenant et fera gâtera ou arrangera le Cameroun. Si le Cameroun devient un pays de rêve comme le Qatar, Chantal, si le Cameroun devient une honte Chantal.

Chez les Egyptiens, le jugement dernier consiste en des juges célestes qui demanderont à chacun d’entre nous « as-tu bien fait ton travail ? Pour Chantal, ce sera « as-tu été une bonne première dame ? Gâtera ou arrangera le Cameroun. Si le Cameroun devient un pays de rêve comme le Qatar, Chantal, si le Cameroun devient une honte Chantal. Chez les Egyptiens, le jugement dernier consiste en des juges célestes qui demanderont à chacun d’entre nous « as-tu bien fait ton travail ? Pour Chantal, ce sera « as-tu été une bonne première dame ?

Puisque nous achevons en 2025 un mandat de succession de Paul à Chantal… sans trop de casse malgré la guerre encore  » froide  » des clans, des hommes qui s’affrontent honteusement pour des intérêts personnels, alors que ceux qui ont libéré ce pays de leur sang en luttant contre la France n’ont toujours pas de rue portant leur nom, c’est à Chantal que les Camerounais doivent demander de savoir à quel moment on sait qu’il est sage de partir… et surtout à quel moment on décide de gérer ce que l’on laisse derrière soi… comme tout bon vieillard.

L’héritage.  Le film était un très beau film, nous avons goûté à la splendeur des palais, des meilleurs hôtels du monde, côtoyé les puissants, les belles robes, les belles voitures, les jets privés, les courbettes de la nation entière…. Tout cela doit finir un jour, mais comment ? Je souhaite à « Chantal » une fin heureuse.  Quelle chance elle a de pouvoir encore choisir sa fin.

Journal du Cameroun

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