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Cameroun : l’armée, le dernier fusible de l’unité nationale

De toutes les institutions de la République, 50 ans après l’avènement de l’Etat unitaire, la Grande muette est la seule qui conforte au plus haut point le sentiment, le lien ou l’appartenance à la nation camerounaise. Le concept de l’Armée-Nation s’écrit ainsi en lettres de noblesse.

L’accoutumée, va donner la tribune à l’Armée à travers le territoire national de se mettre en évidence. La parade sera démonstrative de puissance, de discipline et par-dessus tout de la disponibilité de notre force de parer en temps et en heures à toutes les menaces qui pèsent sur le territoire, le peuple, les institutions et les intérêts du Cameroun. On n’occulte pas ici les forces de deuxième et de première catégorie.

Les Forces de Défense et de Sécurité du Cameroun, dont le chef suprême, Paul Biya, a délégué son pouvoir de management à Joseph Beti Assomo, jouent à la perfection la carte de l’unité nationale. En premier lieu, c’est l’institution où l’admission se fait sur des bases équitables et connues de tous, gages de la transparence qui conforte la sympathie et l’adhésion de tous.

Dès que les recrutements sont lancés par exemple, on observe massivement les jeunes gens s’entraîner physique- ment qui avec des sacs de sable au dos, qui dans les courses d’endurance à n’en plus finir. Cette volonté, cette motivation des jeunes gens à intégrer les rangs de l’Armée tient précisément de l’assurance, de la possibilité d’être admis avant tout sur la base des capacités physiques et intellectuelles de chaque candidat.

Ainsi, tous les fils et les filles du Cameroun, du nord au sud, de l’est à l’ouest, intègrent librement les rangs sans entraves en considération à leur appartenance ethnique, religieuse ou linguistique. Et ce n’est pas tout, car dans les rangs de l’Armée, dans tous les corps que sont l’Armée de terre, l’Armée de l’air, la Marine, les Sapeurs-pompiers chapeautés par le très discret chef d’Etat-Major des Armées, le général René Claude Meka et aussi bien la gendarmerie nationale placée sous l’autorité du Secrétaire d’Etat à la Défense, Galax Yves Landry Etoga, l’aspect genre est également au cœur des recrutements.

Protéger le territoire national

C’est toujours un moment national palpitant de voir les femmes, jadis considérées comme le sexe faible, se déployer avec énergie et discipline devant les autorités de la République à travers la Nation. En dehors de tout ceci, l’Armée du Cameroun est apolitique. On ne fait pas la politique dans les rangs de l’Armée. Sa chapelle est le drapeau et la République. Elle n’a pas une préférence affichée pour tel ou tel autre formation politique, et ne s’intéresse pas à l’appartenance politique lors de ses recrutements.

Elle est neutre de ce point de vue. Les citoyens devraient reconnaître que le rôle de notre Armée est de protéger le territoire national, les personnes et les biens, les autorités qui incarnent les institutions, bref elle est garante de la paix. Toujours dans le cadre de la neutralité qui caractérise l’Armée, elle met en évidence les deux langues officielles que sont l’anglais et le français.

L’Armée camerounaise est réelle- ment le dernier fusible de notre unité nationale car elle seule aujourd’hui matérialise sa présence sur tous les pans de notre territoire, dans les zones les plus hostiles et les plus dangereuses, en mer comme sur les montagnes, elle incarne l’Etat du Cameroun, elle protège les frontières nationales, elle soigne et guérit les Camerounais, elle enseigne et éduque les jeunes gens en terrain de guerre, elle incarne le Cameroun et sa force en un mot.

Un modèle de respect de la légalité

Un point qui mine la société camerounaise est la difficulté de se soumettre à la loi, à la règle. Si le Cameroun a de très bons textes qui structurent notre volonté de vivre ensemble équitablement, dans une société où le bonheur est partagé, il en va autrement quand vient l’heure de l’application de cette loi. Or l’Armée, par sa discipline, l’obligation de respecter la règle et les consignes, de respecter la hiérarchie, donne par là un exemple de conduite aux citoyens qui devraient faire des efforts pour eux aussi respecter sans trop de peine ce qui est recommandé.

Le milieu militaire, est le lieu par excellence pour formater les jeunes gens à un certain nombre de principes pour mieux servir la République et être de ce fait de bons citoyens. Ce n’est pas un vain mot si on dit que l’Armée camerounaise est républicaine. Les valeurs de respect, d’abnégation et d’assiduité à la tâche, la volonté de fer de surmonter ses propres limites, sont évidentes. Ce n’est pas sans raison que par exemple les écoles d’élite comme l’Enam envoient ses élèves suivre une formation militaire.

C’est de toute évidence pour que l’armée leur inculque ses valeurs qui permettent de mieux servir, car l’Armée est au service. Et en matière de service, nous avons dans notre pays encore du chemin à faire, et en cela le président de la République lui-même déclarait que nous sommes un peuple d’individualistes. Il signifiait ainsi que l’intérêt per- sonnel prévaut dans notre société sur l’intérêt général. Ce qui n’est pas le cas au sein de nos Forces de Défense et de sécurité qui se meuvent dans la solidarité la plus absolue, « un pour tous, tous pour un ». Un modèle à suivre pour consolider l’unité nationale.

Le Messager

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