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Commission mixte : le Cameroun et la République centrafricaine discutent de la sécurité des frontières

Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement local de la République centrafricaine, Bruno Yapande, a exprimé la gratitude du chef de l’État de son pays, Faustin Archange Touadera, au président camerounais Paul Biya pour sa contribution au rétablissement de la paix et de la sécurité en République centrafricaine.

Le ministre Bruno Yapande s’exprimait à Yaoundé alors qu’il co-présidait la deuxième session de la Commission mixte permanente de sécurité et la 5e Commission ad hoc transfrontalière entre le Cameroun et la République centrafricaine avec son homologue camerounais, le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji.

Il a expliqué que la rencontre qui était initialement prévue au Tchad intervient 12 ans après la première qui s’est tenue à Bertoua en février 2010 en raison de la crise politique qui a touché cette République centrafricaine.

Il a remercié le gouvernement du Cameroun d’avoir accepté d’abriter cette session qui portera sur la délimitation et la démarcation des frontières communes entre les deux pays.

Réunion d’experts à Ngaoundéré

Le ministre tchadien qui était accompagné de ses collègues de la Défense et des Affaires étrangères, a expliqué avant la réunion de Yaoundé des experts en sécurité des deux pays rencontrés à Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua au Cameroun.

Leurs discussions ont porté sur les questions de sécurité, la situation des réfugiés centrafricains au Cameroun, la migration, le partage de renseignements et d’autres questions d’intérêt commun.

Les recommandations de la réunion ont été transmises à la commission mixte qui devrait approfondir les discussions dans le but de parvenir à des conclusions qui favoriseront une atmosphère conviviale et aboutiront à une cohabitation pacifique le long de la frontière commune.

Positions de l’UA et de la CEEAC sur les questions frontalières

Le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a expliqué que la réunion s’inscrit dans la vision de l’Union africaine et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, de renforcer la sécurité aux frontières.

Ils ont souligné que des activités illégales telles que le banditisme, les enlèvements contre rançon, la transhumance, l’exploitation illégale de mines et d’autres menaces ont été enregistrées le long de la frontière.

Il a ajouté que la disparition de certaines bornes installées à l’époque coloniale sur les virages limitrophes crée une confusion sur laquelle la commission mixte se penchera.

Il a noté que les experts des deux pays concentreront leurs efforts sur la délimitation et la démarcation de la frontière commune, chercheront des moyens d’améliorer la coopération transfrontalière et renforceront les capacités des ressources humaines des services frontaliers.

Le ministre Paul Atanga Nji est optimiste quant au résultat de la réunion qui se traduira par une amélioration de la sécurité le long de la frontière commune et renforcera également la gouvernance transfrontalière.

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