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Visite de Macron au Cameroun : pas d’audiences pour des leaders d’opposition

L’annonce puis la confirmation de la visite du président français au Cameroun dès ce 25 et ce jusqu’au 27 juillet 2022, a provoqué une agitation au sein des partis politiques de l’opposition et de certains de leur chefs qui se retrouvent aujourd’hui rattrapés par l’histoire.

Pour sa première visite officielle au Cameroun depuis sa réélection au mois d’avril dernier, monsieur Emmanuel Macron, le président de la République française, ne rencontrera pas les partis politiques de l’opposition. Bref, pour ce qui est de ceux qui ne sont pas représentés au niveau du parlement. C’est ce qui ressort de l’agenda de ce séjour officiel qui débute ce jour avec l’arrivée du patron de l’Elysée.

En effet, au-delà de la rencontre de tête au palais de l’unité, le programme évoque aussi une entrevue avec la communauté française vivant à Yaoundé. Pour ce qui est des autorités publiques du pays, seuls les leaders du Pcrn, de l’Undp de Maigari Bello Bouba, du Sdf de Ni John Fru Ndi, de l’Udc de Tomaino Ndarn Njoya, du Fsnc de Issa Tchiroma Bakary, du Mdr de Dakole Daissala et de l’Ums de pierre Kwcmo auront quelques moments d’échanges avec le président français. Une situation qui ne semble pas plaire à ceux-là qui ont boycotté le scrutin législatif et municipal de février 2020 au Cameroun.

En effet, dans un communiqué publié sur le réseau social Face book le 12 juillet 2022, Maurice Kamto, le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), évoquant la venue prochaine au Cameroun du patron du palais de l’Elysée en France, avait émis le vœu de voir cette occasion unique profiter à l’ensemble de la classe politique au Cameroun.

Sans doute que, bien au-delà de la rencontre au sommet entre les présidents Paul Biya du Cameroun et Emmanuel Macron de France, que l’hôte du pouvoir de Yaoundé daigne aussi se rapprocher des présidents des partis politiques de l’opposition et donc de lui.

La communication du Mrc précisait à ce sujet : « Dans la situation actuelle du Cameroun qui est confronté à des crises multiformes, que le chef de l’Etatfrançais dont le pays a une présence importante dans notre pays, rencontre également l’opposition camerounaise en dehors des rencontres officielles avec les dirigeants en place, pour avoir leur point de vue sur la situation actuelle et les perspectives d’avenir de notre pays ».

Bien plus encore, dans le même communiqué où le candidat à l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun se désolidarisait des initiatives d’une association se présentant comme celle des « amis du président Kamto », ce dernier a souhaité que d’autres visiteurs de marque puissent aussi venir au Cameroun pour venir évoquer des questions d’ordre politique et social.

« La même ouverture d’esprit serait du reste de mise en cas de visite de tout autre chef d’Etat d’un pays partenaire historique ou intéressé par la résolution des graves difficultés pouvant compromettre l’alternance/transition politique pacifique dans notre pays », écrit-il.

Le « tireur de penalty » selon toute vraisemblance aurait donc voulu tirer profit de ce séjour de l’hôte français pour se repositionner politiquement. Lui qui avait choisi délibérément de ne pas laisser sa formation politique tenter de conquérir des sièges au parlement, vient finalement de se voir comme longtemps rêvé depuis son autoproclamation comme « président élu », dribblé par les protocoles d’Etat des deux pays frères et amis.

L’Anecdote

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