fbpx

Cameroun Actuel

Renforcement des subventions pour la santé en Afrique de l’Ouest et du Centre : une opportunité pour améliorer les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme

Des récentes discussions ont eu lieu entre le responsable régional du Fonds Mondial pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et le Dr Manaouda Malachie, ministre de la Santé Publique du Cameroun, concernant les opportunités de nouvelles subventions pour renforcer les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Lors de cette réunion, plusieurs préoccupations ont été soulevées, notamment la rupture des intrants VIH, l’accélération des fonds pour le programme de lutte contre la tuberculose, l’appui aux acteurs principaux de ces programmes et la non-disponibilité à temps de la contrepartie attendue. Dans ce contexte, le responsable régional a présenté un projet de renforcement du système de santé à travers la négociation de nouvelles subventions.

Le ministre de la Santé Publique a souligné l’importance de ces subventions, en particulier dans le contexte actuel de crise économique internationale. Il a ainsi demandé une subvention spéciale de 389 millions d’euros, en plus des 16 millions déjà alloués pour les fonds COVID. Le ministre a rassuré son hôte que ce dossier serait traité avec la plus grande attention et a annoncé l’accélération de la procédure de résiliation et la mise en place d’une nouvelle équipe.

Dans le domaine de la lutte contre le VIH/Sida, le taux d’absorption des médicaments est appréciable, mais les ruptures de stock créent des résistances. Le ministre a suggéré d’engager une réflexion sur l’aspect de la contamination, avec le soutien de l’OMS et de l’ONUSIDA, afin d’atteindre l’objectif de 95% de couverture d’ici la fin de l’année.

En ce qui concerne la lutte contre le paludisme, le problème réside dans le non-versement en temps voulu de la contrepartie nationale, ce qui handicape le programme. De même, dans le cas de la tuberculose, les résultats ne sont plus à la hauteur des attentes, avec seulement 50% des cas diagnostiqués couverts par la prochaine subvention qui débutera en janvier.

Le ministre de la Santé Publique a conclu en recommandant à ses collaborateurs de se rendre au Comité national de lutte contre le Sida (CNLS) afin d’évaluer la situation des ressources, y compris les fonds de financement additionnels, l’orientation du budget et les fonds de contrepartie.

Cette réunion entre le responsable régional du Fonds Mondial et le ministre de la Santé Publique du Cameroun offre une opportunité importante pour renforcer les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les discussions en cours et les demandes de nouvelles subventions témoignent de l’engagement des autorités à améliorer la santé des populations et à faire face aux défis actuels.

Il est essentiel que les fonds soient alloués de manière efficace et transparente, en tenant compte des préoccupations soulevées lors de cette réunion. La résolution des problèmes de rupture de stock, l’accélération des fonds pour la tuberculose et la garantie du versement en temps voulu de la contrepartie nationale sont autant de mesures clés pour assurer le succès de ces programmes.

L’on espère que ces discussions aboutiront à des décisions concrètes et à des actions rapides pour renforcer les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme en Afrique de l’Ouest et du Centre. La santé des populations de la région dépend de l’engagement continu des autorités et des partenaires internationaux dans la lutte contre ces maladies dévastatrices.

Laisser un commentaire

Dernières nouvelles

Ma vie au quotidien