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Réflexions préliminaires sur le Covid-19 au Cameroun, par Mekulu Mvondo Akame

Il est des circonstances ou des événements qui, par leur gravité ou leur soudaineté, les deux parfois d’ailleurs, ont le don de révéler les hommes, dans leur caractère et leur nature, d’éprouver les systèmes d’organisation, dans leur consistance et leur capacité d’adaptation, et même de découvrir les peuples, dans leur rapport à la culture et les représentations qu’ils portent sur les autres.

L’histoire en retient généralement quelques (rares) héros, des personnages (nombreux) moins flatteurs, des systèmes solides, agiles, friables, fébriles, des peuples ancrés dans leur fonds culturel ou carrément extravertis. C’est dire que dans ces circonstances-là, l’homme, dans son être profond, s’expose dans sa totalité (son état de nature ?) et est indissociable de son environnement, proche ou lointain.

La crise du Covid-19 fait indubitablement partie de ces événements-là, elle qui s’est brutalement et tragiquement imposée aux peuples et aux Etats du monde entier. Certes, il serait présomptueux et peut-être précipité d’en tirer déjà tous les enseignements, d’autant que la crise bat tout son plein, avec les drames, désespoirs et misères qu’elle charrie, sous nos yeux ébahis et notre impuissance, symbolisée par les règles du confinement et de la distanciation physique.

Il n’en demeure pas moins que l’examen attentif des actions, réactions et comportements des parties prenantes, officiels, société civile, médias, individus, hommes d’églises, intellectuels, etc. suscite d’ores et déjà des observations qui mériteraient, de notre modeste point de vue, qu’on s’y attarde quelque peu, pour les soumettre à la conscience collective.

En caricaturant à peine, on observe : d’une part, une classe populaire qui déambule douloureusement entre insouciance, doute et peur, et qui s’interroge presque machinalement sur son sort prochain ; elle reste très exposée aux « informations de source sûre » distillées à longueur de journée sur le Covid-19, et se jette sans limite sur toute recette de la pharmacopée du terroir, à laquelle on prête volontiers des vertus de paravent et de guérison miracle d’autre part, une classe aisée et instruite, qui semble s’abreuver plus que jamais à l’information médiatique mainstream des chaînes étrangères, y puisant et partageant en temps réel la substance des nouvelles « connaissances » ainsi acquises au pied levé.

Au sein de ces deux grandes classes sociales, l’on remarque les réactions des corps sociaux intermédiaires revendiqués et assumés que sont, pour ne retenir que les plus en vue, l’élite intellectuelle (personnes d’un niveau d’instruction élevé) et le monde religieux (clergés et fidèles). Ils affichent en effet des postures-dignes d’intérêt et fort révélatrices de l’état moral de la société.

Il ne sera nullement question ici, ce n’en est d’ailleurs pas le lieu, d’une remise en cause d’un quelconque statut ou du bien-fondé d’une organisation, mais de la simple analyse des attitudes individuelles observées, fussent-elles critiquables ou méritoires.

Les deux problématiques généralement évoquées sont :

– la cause ou les origines de la pandémie ;

– les modes et moyens de lutte contre la pandémie.

En général, l’élite intellectuelle, dans une nation, a le rôle majeur et irremplaçable d’éclairer les décideurs et les populations, du haut de son magistère et fort de sa science, sur les phénomènes sociaux ou naturels, anciens ou nouveaux, leurs origines, nature, manifestations, conséquences, les voies et moyens de les pérenniser, lorsqu’ils sont favorables, ou de les éradiquer, lorsque le sort est contraire.

Aussi, à chaque survenance d’un événement socialement significatif, les politiques et le peuple se retournent d’abord vers ceux-ci (les « sachants »), en vue de recueillir leurs avis compétents et, le cas échéant, engager une action ou adopter une attitude appropriée et raisonnée, en toute connaissance de cause. Dans le cas du Covid-19 qui sévit en ce moment, l’élite la plus concernée semble déjà s’être prononcée et avoir donné son opinion sur la question, principalement par voie médiatique, le débat étant public.

Il apparaît pourtant que, à quelques exceptions près, l’on n’en retienne globalement, jusque-là en tout cas, que l’étrange similitude des analyses et préconisations avec celles venues de certains pays et leurs experts, comme dans un exercice de pure rhétorique savante ou de mimétisme spéculatif ; alors même que les pays, experts et autres scientifiques qui les inspirent tant rencontrent eux-mêmes les pires difficultés à expliquer et faire face à la pandémie, si l’on en juge par le décompte macabre qui accompagne quotidiennement la communication dans ces pays ainsi que l’intensité des débats y relatifs.

Ce faisant, ladite élite ne fait même plus attention aux inhérentes contradictions et autres revirements chaque fois qu’il survient un changement doctrinal chez ceux-là, à la faveur de leur expérience accumulée de la pandémie. Ceci ne laisse pas de dérouter davantage nos décideurs à l’affût et nos braves populations encore plus lassées.

Il n’est qu’à voir ou entendre le nombre impressionnant de ceux-là qui écument les plateaux de télévision et radios, délivrant avec le même aplomb une chose un jour et son contraire le lendemain, sinon au cours de la même intervention ; sans doute au gré des choses vues et entendues sur les chaînes étrangères ou les vidéos postées sur les réseaux sociaux, y compris par le premier venu, auquel on accorde curieusement un brevet d’authenticité et de vérité.

Certains de ces érudits, lorsqu’il leur advient de donner des statistiques sur la pandémie, n’hésitent pas à indiquer des chiffres en tous points identiques à ceux évoqués dans certains pays européens, comme s’il s’agissait d’une norme mondiale établie ; alors même qu’un simple calcul arithmétique sur les chiffres jusque-là communiqués au Cameroun (ainsi d’ailleurs que dans plusieurs autres pays d’Afrique et d’Asie) montre qu’ils sont nettement différents ;d’autant plus que tous les pays n’ont pas la même pyramide des âges, ni le même profil de comorbidité ou immunitaire de la population, toutes choses qui déterminent pourtant le niveau de létalité de la pandémie dans un pays.

Selon la sensibilité scientifique, les croyances religieuses ou les convictions géopolitiques, le Covid-19 est diversement qualifié.

Les scientifiques nous apprennent que le Covid-19 est un coronavirus d’origine animale (pangolin ou chauve-souris) transmis à l’homme. Pour les géopolitiques, il est sans conteste issu de manipulations biotechnologiques dans les laboratoires de puissances étrangères en course pour l’hégémonie planétaire.

Pour les mystiques (religieux et ésotériques) enfin, il s’agit indiscutablement de la sanction de Dieu pour punir les hommes, coupables de péchés mortels (bien que lesdits péchés ne soient pas clairement identifiés), ou alors, pour les plus radicaux d’entre eux, ni plus ni moins que le prologue aux temps apocalyptiques bibliques, « les temps des signes de la fin », « une orchestration satanique par le canal des antéchrists logés dans des milieux ésotériques… », non sans conclure d’ailleurs qu’« un vrai chrétien n’en meurt pas »…

Naturellement, les solutions proposées sont à la mesure du diagnostic posé.

Pour les tenants de la thèse géopolitique, il y a lieu de dénoncer vivement les cyniques commanditaires et dangereux docteurs Folamour ainsi pris les doigts dans le pot de confiture. Dans la foulée, il faudrait exiger, par voie diplomatique et pétitionnaire, l’arrêt immédiat desdites manipulations, dans la mesure où la génocidaire aventure serait éventée.

A défaut, il faudrait considérer que l’humanité serait rentrée dans une nouvelle « guerre mondiale », dans laquelle l’Afrique serait la grande perdante et la victime désignée. Ce grand raout (sans jeu de mots) géopolitique, qui défierait la morale la plus élémentaire, appellerait à une réaction panafricaniste et endogène, en vue de préserver les générations futures d’un sort que l’Afrique avait déjà connu dans le passé, à savoir l’esclavage, le pillage de ses ressources et l’aliénation culturelle.

On pourrait interminablement débattre de cette thèse, tant dans son fondement factuel – qu’il resterait probablement à étayer davantage que les chances de réussite de sa solution, ne fût-ce qu’en l’état actuel des rapports de force et du niveau d’exacerbation des frictions internationales.

Il convient toutefois de noter que si cette solution, en l’état, ne semble d’aucun recours pour arrêter la course folle de la pandémie, ses promoteurs ne font pas moins valoir qu’elle garde tout son intérêt « pour l’avenir du continent ».

On ne saurait d’autant moins s’en détourner que, ces derniers jours, s’exhalent des remugles d’idées d’une Afrique-dépotoir, champ d’expérimentation pour deux sous d’activités de chercheurs peu scrupuleux entichés de cobayes faciles.

A cet égard, si la thèse conspirationniste est probablement à relativiser, on ne pourrait passer par pertes et profits la tentation par certains à la récupération de la pandémie pour des visées géostratégiques. C’est ainsi qu’on a pu prendre connaissance d’un curieux papier publié (fuité) récemment, par lequel une officine étrangère donnait pour certaine la survenance de grands débordements insurrectionnels (la fameuse théorie du chaos) et la chute des pouvoirs politiques en place en Afrique (francophone), à l’exception de -trois pays qui leurs sont très proches pour des raisons bien comprises.

Cette situation, selon leurs sombres prédictions, résulterait de la non-maîtrise de la pandémie par les pouvoirs en place, avec la cohorte de morts anticipée et l’émotion populaire qui s’ensuivrait. Dans le même élan, ce cabinet indique la nécessité pour, eux (qui sont-ils ?!) de « trouver de nouveaux interlocuteurs », en dessinant le profil des personnages appelés à exercer bientôt le nouveau pouvoir, à savoir des hommes d’église, des artistes (comprenez des chanteurs) et quelques activistes de la société civile ; pas moins…

On peut s’interroger sur cet intérêt profond pour nos pays, au moment même où les pays d’origine de ces rédacteurs embarbouzés exposent à la face du monde une gestion de la pandémie qui ne serait, aux dires de la grande majorité de leurs propres analystes et des observateurs neutres, ni à leur avantage, ni un exemple de stratégie d’endigue-ment, et encore moins un modèle d’unité nationale.

Mais à y regarder de près, l’on note une étrange cohérence avec la grande mansuétude accordée à certains Africains de ces extractions adoubées qui, ces dernières années, agitent avec morgue nos pays (en vain certes) et mettent systématiquement à l’index nos gouvernants et les institutions nationales, même au prix de contrevérités manifestes et abjectes.

L’explication de la bienveillante compréhension de ces hagio-graphes et adeptes d’un manipulateur bien connu se trouverait-elle dans la volonté de mettre la main sur les destinées de nos pays, avec la complicité félonne de gloutons compatriotes, manipulés et avides de reconnaissance extérieure, en lieu et place d’un mandat électif du peuple ?

Comme par hasard en effet, ce sont les mêmes personnes qui, ces derniers mois, sont régulièrement des invités attitrés d’émissions à succès des radios internationales orientées vers l’Afrique, comme pour leur construire une légitimité’introuvable.

On découvre même que la première expérimentation pratique semble porter sur le Cameroun, à travérs un « dispositif » qualifié par ces marionnettistes en goguette de « gigantesque organisation populaire », et qu’assume avec fierté un « sachant » en rupture de ban, connu pour son appétit financier insatiable et sa mendicité illimitée du pouvoir…

Sauf que l’histoire ne dit pas si les pays d’où sont élaborées ces théories guignolesques ont jamais été dirigés, en tout cas dans les temps modernes, par des funambules, artistes ou autres hommes d’église, « le parti de l’étranger »…

Il est tout aussi intéressant d’observer que les mêmes prédictions, à quelques mots près, sont avec récurrence faites à l’endroit d’une puissance asiatique, dont la gestion de la crise du Covid-19 et la maîtrise organisationnelle et technologique auraient pourtant pu, toutes choses étant égales par ailleurs, séduire l’observateur le plus critique.

Encore que c’est vers cet Etat que tous les pays dits développés se retournent aujourd’hui pour demander une aide médicale et matérielle (masques, respirateurs, médicaments…), quitte à s’affronter même physiquement sur les tarmacs des aéroports, le plus persuasif remportant ou confisquant les cargaisons, sans plus d’égards pour les principes longtemps sérinés de solidarité et de valeurs partagées…

Peut-être le Covid-19 permet-il ainsi de dévoiler des bascule-ments géopolitiques en cours, avec d’éventuelles évolutions dans les rapports de puissance, tout au moins pour constater que le centre du monde et certaines vérités peuvent se trouver ailleurs.

Quant aux mystiques, de toutes les religions, croyants de bonne foi, authentiques moralistes ou simples spéculateurs et autres opportunistes de spiritualité, qui se recrutent du reste dans toutes les strates sociales, la solution est inévitablement et uniquement dans l’expiation des péchés et la prière assidue et ponctuelle, de préférence sous sa propre bannière ou coupole. Cette prière devrait invariablement monter, selon les religions.et diverses obédiences ésotériques ou non, à Dieu Tout-Puissant et son Sauveur de Fils, à Allah miséricordieux et son Prophète incarné, à Bouddha, au Grand Horloger bâtisseur, etc.

Cette solution serait donc supérieure voire exclusive des vains efforts d’une science vaniteuse, telles les mesures préventives d’hygiène et de distanciation physique, ou thérapeutiques comme les traitements administrés aux malades. Elle serait d’ailleurs nécessaire pour sauver l’humanité menacée d’extinction par cette pandémie « unique et ravageuse ».

On a remarqué des groupes religieux, de divers ordres, qui ne se sont pas privés, en niant l’évidence scientifique, d’organiser des rassemblements de fidèles malgré les interdictions gouvernementales, lesquels ont malheureusement parfois conduit à la contamination de nombreuses personnes parmi elles, dont certaines à ce jour sont hélas décédées. Mais pour les tenants de cette thèse, cela est dans l’ordre des choses, car seuls les vrais repentis et véritables croyants seront sauvés de la bourrasque planétaire en cours, l’Ange de la mort accomplissant sans état d’âme son office divin…

Au soutien de leurs allégations, certains de ces intrépides soldats autoproclamés de Dieu arguent que, lors d’épidémies comparables (bien que, selon eux, de moindre importance) survenues notamment en Europe, ce sont les intenses et inlassables prières de quelques évêques et chanoines engagés qui y auraient mis un terme même si l’histoire révèle d’autres vérités sur ces honnêtes personnages ; d’où la prolifération actuelle d’effigies de certains de ces sanctifiés miraculeux sur la Toile.

Ainsi, pour renforcer la prière, les processions religieuses à travers les quartiers et rues des villes sont convoquées, à l’exempie d’un Monseigneur De Besunce affrontant bible au clair la peste marseillaise de 1348. A ce propos, il est rapporté, sous toutes réserves, la mésaventure qu’aurait vécu un homme d’église bien connu dans une ville régionale ; ce dernier, dans son ardeur d’exorciste, et tenant à achever son œuvre rédemptrice alors que la nuit était déjà tombée, aurait sombré dans un vieux puits mal couvert et mal éclairé, n’eût été la prompte intervention d’un infidèle curieux qui, s’étant rapproché pour mieux dévisager les personnages cheminant bruyamment dans sa ruelle mal famée, avait eu le geste naturellement fraternel de saisir fermement sa soutane à son extrémité inférieure ; c’est dire à quel risque terrestre le saint homme s’était imprudemment exposé en cherchant à sauver par sa foi ses pécheurs invétérés de congénères, il était en effet allé si haut vers les cieux qu’il en avait oublié les petits dangers d’ici-bas.

Des mésaventures du même type pourraient advenir aux adeptes des obédiences ésotériques, dont un grand nombre est convaincu de leur toute puissance, au point de prétendre se confondre à Dieu. CQFD…

Des fidèles, certainement plus malins mais fermement persuadés que l’écoute de Dieu est proportionnelle à l’intensité des décibels et à la convergence des psalmodies, se donnent des rendez-vous ponctuels sur les réseaux sociaux afin de s’y livrer corps et âme à ce salvateur exercice déclamatoire.

Il n’est jusqu’aux adeptes de pénitences (douloureuses) qui redoublent d’ardeurs aux manifestations de soumission, à l’image des flagellants moyenâgeux, convaincus de la parfaite efficacité de la barrière divine ainsi érigée contre la pandémie.

En tous les cas, le sort de l’homme étant en jeu, Dieu reconnaîtra les siens…Au demeurant, certaines ouailles guéries du Covid-19, après un traitement conforme au protocole officiel, en viennent même déjà à proclamer que leur guérison ne serait due qu’au Sauveur qui a ainsi vaincu le diable instillé en eux par des jaloux invétérés…

Certes, quelques impénitents objecteurs constatent que les lieux de messes, cultes, prières ou méditations sont (intelligemment) désertés par ceux-là mêmes qui, il y a peu, proclamaient à sons de trompe leur pouvoir d’opérer des miracles de guérison « par le seul nom de Jésus », et que par ailleurs, dans certains pays, on dénombre déjà un grand nombre de membres du clergé ayant payé un lourd tribut à la pandémie.

On pourrait légitimement les considérer comme des martyrs, mais relever aussitôt que la maladie n’épargne personne, que l’on s’adonne ou non à la prière. De même, les guérisons, qui sont le cas de la très grande majorité des personnes atteintes (plus de 98%), résultent manifestement, soit de l’immunité acquise (malades asymptomatiques), soit des thérapies administrées.

A moins de considérer que ces personnes guéries sont toutes de fidèles chrétiens respectueux des Commandements ou des prescriptions des ordres ésotériques ; ou alors, plus prosaïquement, que Dieu n’avait donc aucun intérêt à faire subir à l’humanité une maladie dont le plus grand nombre réchapperait, et qui est davantage fatale aux personnes très âgées, immunitairement déficitaires ou portant plusieurs autres maladies chroniques (diabète, hypertension, obésité, asthme grave, tabagisme, cancers…). Pas plus qu’il n’est démontré que seuls les chrétiens guérissent…

Faut-il relever que le Covid-19 n’est ni la première pandémie ni, et de très loin, la plus meurtrière que l’humanité ait connue. Son retentissement planétaire est surtout d’ordre médiatique et émotionnel, à travers le macabre décompte fait quotidiennement par les chaînes de télévision ainsi que le confinement généralisé adopté par certains pays, plus par l’incertitude autour de cette maladie que par sa létalité en définitive.

Il est établi en effet que plus l’on vit dans l’aisance, plus on craint la maladie et de surcroît la mort, dans la mesure où elle nous empêche de jouir pleinement des (belles) choses à portée.

Pour référence :1a peste de Justinien en 541 (commencée en Egypte) a tué plus de 50 millions de personnes ; la peste bubonique ou peste noire, entre 1347 et 1353, puis au 19e siècle, a emporté au total plus de 150 millions de personnes ; le choléra, entre 1826 et 1832, a fait plus d’un million de victimes en Europe ; la grippe espagnole de 1918-19 a causé plus de 50 millions de morts ; la grippe asiatique H2N2 en 1956 a tué,près de 4 millions de personnes ; la grippe saisonnière en Europe tue plus de 2 millions de personnes chaque année.

Sans évoquer les ravages permanents du paludisme (30 millions de morts par an), des infections respiratoires aiguës (2,6 millions de morts par an), des cancers (9 millions de morts par an). Pour ne pas évoquer la famine…

* Mekulu Mvondo Akame est Directeur Général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS)

Source : Cameroon Tribune

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