La romancière, dans une sortie sur sa page Facebook, invite les africains à ouvrir les yeux car, leur dirigeants ne sont pas en fonction pour leurs intérêts.
« Des notions qui doivent changer pour que l’Afrique s’épanouisse.
S’il est vrai qu’autrefois un chef était considéré comme un père, dorénvant, il faut que les africains ouvrent les yeux, ces dirigeants ne sont pas nos parents !
Beaucoup ou presque tous sont là pour leurs propres intérêts ainsi que pour ceux de leurs familles, point à la ligne.
Ils ne s’intéressent pas aux souffrances des peuples, ne participent pas par leur simple présence aux événements qui touchent les populations.
Ce qui démontre sans l’ombre d’un doute qu’ils ne sont pas des membres de nos familles !
Aussi, il faudrait définitivement arrêter avec ces histoires de « Papa » de « maman » et des » père de la nation » etc..
Ces vocables infantilisent les peuples, les paralysent et les empêchent de demander des comptes à un chef d’état, qui n’est en réalité qu’un chef d’état en fonction, tel un chef d’entreprise, point !
Aussi, pour le futur, les africains doivent supprimer ces vocables de leurs bouches en appelant le président de la république, Monsieur le président de la république et sa femme, Madame la première Dame ».
Calixthe Beyala
