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Pierre Namba: “Je fais 50 000 de chiffre d’affaires sur les masques”

Ce couturier a changé d’habitudes depuis la déclaration du Covid 19 dans notre pays, et s’est lancé dans la confection des masques qu’il vend par centaines à Ndokoti.

On vous appelle Docteur spécialiste des masques et les clients attendent impatiemment votre arrivée le matin malgré la présence d’autres vendeurs du même produit. Pourquoi ?

Non je ne suis pas docteur spécialiste, en réalité je suis commerçant je suis couturier et je confectionne ces masques pour vendre et mettre à la disposition des Camerounais pour lutter contre cette pandémie.

Depuis combien de temps vous faites dans la confection des masques ?

Je suis un couturier et je fais dans la confection des vêtements depuis plus de dix ans et c’est maintenant à l’occasion de cette pandémie que j’ai jugé nécessaire de confectionner également des masques pour la protection des frères et des Camerounais. Je suis à la troisième semaine.

Y a-t-il plus de demandes depuis que le gouvernement a exigé le port des masques ?

Depuis que la maladie a été annoncée au pays, j’ai commencé la confection des masques. Depuis là, la demande est restée constante. Déjà, j’ai commencé à vendre parce que les Camerounais aussi sont intéressés à l’achat.

Et comme le gouvernement a exigé aussi le port des masques, la demande est restée constante. Surtout que plusieurs des frères et collègues se sont lancés dans la confection des masques, cela fait que la demande n’est pas trop grande.

A combien est vendu un masque ?

Je vends mes masques à 500 francs parce que je prends le temps de bien les confectionner pour une protection optimale. Ce n’est pas seulement pour se faire de l’argent. C’est en priorité pour que les Camerounais se protègent.

Mes masques permettent aussi aux Camerounais de faire un peu d’économie, parce qu’ils sont lavables, qui peuvent mettre un long temps quand on les achète. On les lave, on les repasse, et on les porte à nouveau, jusqu’à la détérioration comme un vêtement.

Certains utilisateurs se plaignent d’une certaine fabrication. Ils estiment qu’ils sont étouffés par les masques. Quelle est la particularité des vôtres ?

En connaissant ces problèmes, j’ai fait le choix du tissu qui permet de respirer facilement, et j’y ai mis du coton pour filtrer l’air qu’on respire. Les clients pensent qu’avec les miens, on peut les porter toute la journée, on peut respirer facilement, on peut parler et se faire entendre sans besoin de l’enlever.

Depuis que vous êtes dans la vente des masques, votre revenu a-t-il changé ?

Bien sûr ! On ne peut pas le nier. Surtout que chaque fois que je viens, je réussis à vendre une certaine quantité. Cela suppose que je peux faire un chiffre d’affaires chaque jour. Il y a quand même un petit montant que je vends…

Que vous n’osez pas dire ici ?

Ce n’est pas à cacher. Des fois, je vends pour 50.000 Fcfa, parfois 30. 000 II y a des jours où j’ai vendu pour 100.000 Fcfa. Mon masque coûte 500 Fcfa, et si je vends 100, j’ai déjà 50.000 Fcfa, et c’est la moyenne quotidienne.

Les clients aiment mes masques pour leurs qualités et la différence avec les autres. Ils sont emballés et portent mes contacts. Certains qui ont déjà acheté me rappellent pour en demander davantage.

Je prends le temps de me rassurer que les masques que je produis puissent protéger les Camerounais, parce que c’est pour lutter contre la maladie que je produis ces masques-là.

Source: Le Jour

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