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Le Cameroun coalise avec la République Tchèque contre l’évasion fiscale

Le Cameroun et la République tchèque optent pour une coalition contre l’évasion fiscale. Dans ce sens, Louis Paul Motaze, le ministre camerounais des Finances, procède ce 7 février à Yaoundé, à la signature d’une convention fiscale entre le Cameroun et la République tchèque, visant à éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu.

En d’autres termes, dans le cadre de cet accord entre les parties, les impôts payés dans l’un des pays par une entreprise présente sur les deux territoires sont pris en compte dans l’autre pays. Ce qui va entraîner une réduction des charges fiscales au profit des entreprises concernées par l’accord.

Cette coalition se matérialise dans un contexte où, il y a près d’un an, le vice-ministre tchèque de la Défense, Tomas Kopecny, a été reçu en audience par le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella. Il avait déclaré à l’issue de cette rencontre qu’il est venu au Cameroun avec d’autres collègues qui voudraient investir dans l’exploration des ressources minières. « Nous avons trois piliers à développer pour faire avancer notre coopération. Il s’agit de l’agriculture, de l’exploitation minière et de la défense/sécurité », avait-il confié.

Cette mission au Cameroun survenait, elle-même, 9 mois après un séjour d’une dizaine d’opérateurs économiques camerounais du secteur de l’agro-industrie en République tchèque. « Je serai très heureux que notre pays participe à l’essor de l’agro-industrie du Cameroun, pays stable et en progression économique.

Il peut devenir un modèle dans l’usage de techniques pour se hisser au niveau mondial en cette matière. Cela exige aussi une coopération avec la recherche et les établissements de formation ; nous y sommes disposés », avait déclaré Jiri Sir, le vice-ministre tchèque en charge des Matières premières agricoles, des Relations avec l’étranger et de la Production biologique.

Mais des experts et organisations de la société civile questionnent l’intérêt du Cameroun pour un tel accord. Leurs craintes sont justifiées par le fait que le pays ne compte presque pas d’entreprises présentes en République tchèque.

Eco Matin

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