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Human Rights Watch exige la libération de l’activiste Junior Ngombe

Le 29 juillet 2024, l’organisation non gouvernementale internationale Human Rights Watch a lancé un appel aux autorités camerounaises concernant l’arrestation et la détention de l’activiste Junior Ngombe. Ce dernier, âgé de 23 ans, a été arrêté le 24 juillet à Douala et est actuellement détenu au Secrétariat d’État à la Défense à Yaoundé.

Human Rights Watch a dénoncé cette arrestation comme une atteinte à la liberté d’expression et d’opinion, exigeant la libération immédiate de Junior Ngombe et l’abandon des accusations portées contre lui. L’organisation a déclaré : « Junior Ngombe devrait être libéré ; les accusations portées contre lui devraient être abandonnées ; les droits à la liberté d’expression et d’opinion devraient être respectés. »

Selon les avocats de Junior Ngombe, celui-ci est accusé d’« incitation à la rébellion » et de « propagation de fausses nouvelles ». Son arrestation est liée à plusieurs vidéos publiées sur TikTok, dans lesquelles il encourageait la population à s’inscrire sur les listes électorales en vue des élections présidentielles de février 2025. Dans ses vidéos, il plaidait pour un changement de régime démocratique et critiquait l’intolérance des autorités envers les critiques.

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Human Rights Watch rappelle que ce n’est pas la première fois que les autorités camerounaises, notamment le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji et le préfet du Mfoundi Emmanuel Mariel Ndjikdent, sont impliquées dans des cas d’arrestations arbitraires ou d’autres restrictions des libertés. L’organisation insiste sur le fait que « les autorités camerounaises devraient soutenir les demandes de réformes pacifiques au lieu de réprimer les droits à la liberté d’expression. »

Junior Ngombe, jeune coiffeur et activiste, demeure en détention au SED. Ses avocats ont soumis une demande de remise en liberté sous caution, qui a été rejetée. Les défenseurs des droits humains continuent de surveiller la situation de près, appelant à des actions concrètes pour protéger les droits fondamentaux des citoyens camerounais.

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