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Coronavirus: Jean-Jacques Ekindi pense l’après pandémie

Préoccupation au centre de la conférence de presse donnée ce 23 avril par cet homme politique.

D’entrée de jeu, le président du Mouvement progressiste (MP), Jean-Jacques Ekindi, a fait des constats contextuels. Premièrement, les protocoles thérapeutiques adoptés par l’OMS et appliqués par nombre de pays ont perturbé l’ordre social mondial « à un niveau jamais encore atteint ».

Deuxièmement, la science n’a jusqu’ici découvert aucun médicament ou vaccin qui soigne définitivement du Covid-19 et les traitements actuels sont controversés. Troisièmement, l’on note une décrue progressive de la contamination au virus après son invasion galopante des débuts.

Sur ce dernier constat, Jean-Jacques Ekindi recommande : « Il ne faut lâcher ni les efforts collectifs, ni les efforts individuels » de lutte contre le Covid-19. S’inspirant des exemples de certains pays africains et occidentaux qui ont levé ou lèvent progressivement les mesures de confinement, l’homme politique se demande quand le gouvernement et les politiques camerounais vont se mettre d’accord pour lever le confinement de fait.

Mais la principale préoccupation du leader du MP concerne l’après-Covid-19. « Il faut dès maintenant réfléchir sur l’organisation de la reprise si nous ne voulons pas une deuxième vague d’infection au Covid-19. Cette organisation aura un coût.

Il faut dores et déjà comptabiliser le financement du soutien aux populations vulnérables, celui de la reprise des activités économiques avec le soutien aux Pme et grandes entreprises durement frappées (…) la modernisation et la rationalisation de notre système de santé publique », a soutenu Jean-Jacques Ekindi. Occasion pour lui d’apprécier le don du président de la République aux 360 arrondissements du pays. « Ce geste est encourageant et à féliciter », a-t-il affirmé.

Cependant, l’homme politique craint une inflation qui viendrait des pays développés pour leur relance. Il est à craindre que le franc Cfa soit pris dans ce tourbillon inflationniste sans pour autant en recevoir les dividendes. « Il ne faut pas faire la politique du pire, mais si le pire survient il faudra en tirer le meilleur », a conclu Jean-Jacques Ekindi.

Source: Cameroon Tribune

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