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Commandement militaire territorial : la dynamique du quadrillage

Au cours des 20 dernières années, le dispositif de l’armée camerounaise a été modernisé, réformé et régulièrement ajusté pour renforcer sa présence sur chaque mètre carré du territoire national.

Le dernier réajustement est intervenu le 21 février 2018. Et depuis cette date, le Cameroun compte cinq Régions militaires interarmées. En modifiant le décret du 14 août 2014, lui-même modifiant celui du 25 juillet 2001 portant organisation du commandement militaire territorial, Paul Biya, le chef des forces armées a renforcé le maillage territorial.

Ce qui donne ainsi : la première Région militaire interarmées (ressort territorial des régions administratives du Centre, du Sud et de l’Est), la deuxième Région militaire interarmées (Littoral, et Sud-Ouest), la troisième Région militaire interarmées (Adamaoua, Nord, hormis le département du Mayo-Louti), la quatrième Région militaire interarmées (Extrême-Nord et département du Mayo-Louti) et enfin la cinquième Région militaire interarmées (Ouest et Nord-Ouest).

Le 21 févier 2018, le président de la République a également réorganisé les formations de combat de l’armée de terre, de l’armée de l’air et du Corps national des sapeurs-pompiers, entre autres.

Et il en a été ainsi depuis la vaste réforme de juillet 2001 qui avait jeté les bases de la modernisation des forces de défense camerounaise. Face à l’émergence de nouvelles menaces à l’intégrité territoriale du Cameroun ou à la sécurité des personnes et des biens, le chef des forces armées a régulièrement opéré ces dernières années, des changements destinés à renforcer l’efficacité des forces de défense sur le terrain.

C’est ainsi qu’une quatrième Région militaire interarmées avait déjà vu le jour en août 2014, au plus fort de la guerre contre la secte terroriste Boko Haram dans la partie septentrionale du pays.

Cet ennemi barbare a ainsi trouvé du répondant, alors qu’il avait entrepris de semer l’horreur et la désolation dans une bonne partie de la région de l’Ex-trême-Nord. Passé l’effet de surprise. l’armée camerounaise, sous la houlette de son chef, a rapidement su s’organiser pour donner une réplique mémorable. Résultat : aucun centimètre du territoire camerounais n’a été cédé.

Au contraire, Boko Haram a été progressivement réduit à sa plus simple expression chez nous. Et même si elle n’a jamais jeté l’éponge, la secte sait qu’au Cameroun, elle ne va pas à une partie de plaisir.

On peut en dire autant, du mouvement séparatiste qui a entrepris de prendre les armes au nom d’une entreprise sécessionniste chimérique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis quatre ans.

Alors que les revendications corporatistes, puis ouvertement séparatistes ont cédé le pas à des mouvements armés, détruisant les infrastructures, tuant, mutilant, enlevant ou menaçant d’honnêtes citoyens, le chef de l’Etat, a dû, à côté de la démarche pacifique qui est sa marque de fabrique, déployer les forces de défense et de sécurité pour protéger les populations et les investissements de l’Etat.

C’est dans ce sillage qu’est née une cinquième Région militaire interarmées, après l’éclatement de l’ancienne deuxième Région militaire interarmées qui couvrait le ressort territorial des régions du Littoral, du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Nord-Ouest.

Il s’agit donc d’une œuvre dynamique souhait vise non seulement à adapter la riposte aux menaces, mais aussi à renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense. Des capacités qui ne sont plus seulement militaires.

En effet, les 11 décrets de 2001 ont ouvert la voie à une réforme en profondeur de l’armée camerounaise, en visitant pratiquement tous les aspects de son action, dont la formation qui répond depuis lors aux standards internationaux. Avec notamment une place de choix pour la prise en compte des droits humains.

C’est l’impact de cette vision stratégique qui fait en sorte que les militaires camerounais soient aujourd’hui des références au niveau international, dont le professionnalisme est souvent demandé dans les missions de maintien de la paix. Et sur place au Cameroun, le maintien général de la stabilité en est un résultat palpable.

Source: Cameroon Tribune

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