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Calixthe Beyala, après la libération d’Atangana Kouna : « il conviendrait de libérer tous ceux qui ont été condamnés pour des crimes économiques »

La romancière s’est exprimée sur la récente remise en liberté de l’ex ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Koun.

En effet, Atangana Kouna a été libéré après la restitution du corps du délit. Il venait de passer 4 ans à la prison centrale de Yaoundé – Kondengui.

Selon la justice, l’ancien ministre et ses coaccusés s’étaient dits disposés à rembourser les sommes visées par la prévention, soit environ 1,2 milliard de F CFA.

Le 23 septembre 2019, il avait ainsi signé au profit de l’État un ordre de virement d’un montant de 125 millions de F CFA depuis son compte de la BGFIBank. Il avait en outre proposé de prélever la somme de 1,1 milliard de F CFA dans son coffre-fort, logé dans le même établissement.

Un cas d’école qui devait permettre de libérer les autres prisonniers accusés des même faits, estime Calixthe Beyala.

« Je trouve étrange qu’on condamne des hommes à des peines si lourdes sans jamais chercher à récupérer les objets du délit, maisons, véhicules, saisie des comptes bancaire« , indique la romancière dans une publication sur Facebook.

Ci-dessous, l’intégralité des propos de Calixthe Beyala :

« Après la libération d’Atangana Kouna, et ce, pour une question de paix sociale, d’équité, de justice sociale, d’ordre – car il y a aujourd’hui au sein des instances dirigeantes du pays, beaucoup trop de désordres, – il conviendrait de libérer tous ceux qui ont été condamnés pour des crimes économiques. Je pense à Atangana Mebara, à Marafah, à Olanguena, à Zogo Andela et bien d’autres, par ma mémoire oubliée !

Peu importe ce qu’ils ont volé ; je trouve étrange qu’on condamne des hommes à des peines si lourdes sans jamais chercher à récupérer les objets du délit, maisons, véhicules, saisie des comptes bancaire. Je trouve étrange qu’on condamne quelqu’un pour complicité intellectuelle de détournement d’argent, j’ai beau demandé aux juristes, personne ne m’a donnée une définition convaincante de ces termes.

Enfin, je vous trouve étrange que ces mêmes condamnés continuent à se payer le meilleur des champagnes et à commander leurs repas chez les meilleurs cuisiniers de la ville« .

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