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Un étudiant tchadien de 21 ans assassiné à Maroua

Le corps sans vie de Dono Baissana Fidèle a été retrouvé dans la matinée du 9 juin’dernier au quartier Djarengol, non loin du campus.

Selon les témoignages de ses nombreux camarades, l’étudiant tchadien de 21 ans, Dono Baissana Fidèle, inscrit cette année académique en licence 2 au département des sciences du langage et de la communication de la faculté des arts, lettres et sciences humaines (Falsh) a été assassiné de retour du campus dans la nuit du 8 juin 2022. Son corps a été retrouvé le lendemain au petit matin, non loin du campus au quartier Djarengol où il habitait.

Aucune trace de blessures ni de mauvais traitements n’étaient perceptibles sur lui. Ses bourreaux qui l’auraient vraisemblablement étranglé n’ont rien remporté sur lui puisque son ordinateur portable et son téléphone ont été retrouvés près de la dépouille.

Les premières indiscrétions évoquent la piste d’un crime prémédité ou d’un règlement de comptes, quoi qu’on ne lui reconnaisse pas des comportements belliqueux. « C’est un garçon à l’apparence posée depuis trois ans que je connais. Mais à bien observer, c’est un assassinat planifié ou bien il peut s’agir d’une bagarre à laquelle il a succombé », commente Ousmanou, un étudiant de l’université de Maroua.

Dono Baissana Fidèle est né le 25 août 1999 au Tchad. Après ses études primaires et secondaires, il a opté pour l’université de Maroua qu’il intègre à la rentrée académique 2019-2020. Il a choisi la faculté des arts, lettres et sciences humaines (Falsh) où il s’inscrit au département des sciences du langage et de la communication. Son corps a été rapatrié le week-end dernier pour inhumation.

La communauté estudiantine tchadienne de l’université de Maroua est encore sous le choc face à cette disparition tragique et attend les conclusions de l’enquête ouverte par les forces de maintien de l’ordre. Pour rappel, ce n’est pas la première fois qu’un étudiant tchadien de l’université de Maroua trouvé la mort dans des conditions atroces. Ils n’échappent pas aussi aux nombreux actes d’agressions mortelles dont sont régulièrement victimes les populations de la ville de Maroua ces derniers temps.

Mutations

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