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Sextape : Sismondi Barlev Bidjocka suspendu pour trois mois par le Conseil national de la communication

S’il y a un organe régulateur qu’il ne faut pas se mettre à dos au Cameroun, c’est bien le Conseil national de la communication (CNC). Il a communiqué vendredi le 29 juillet 2022 sa décision officielle de suspendre le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka pour trois (03) mois.

En réalité, le Conseil national de la communication (CNC) reproche à l’homme de média, qui est le promoteur de RIS Radio, la diffusion d’une séquence à caractère érotique entre un professeur d’établissement scolaire de Yaoundé et son apprenante.

Sismondi Barlev Bidjocka a été suspendu pour trois (03) mois par le Conseil national de la communication (CNC). Pour revenir en arrière, le journaliste a diffusé des audios dans le programme « éditorial » le 07 juin 2022.

Ces notes vocales ont été jugées par le CNC comme des éléments qui portent atteinte à la pudeur ainsi qu’aux moeurs et à l’éthique morale.

De ce fait, à partir du 28 juillet 2022, il est interdit à Sismondi Barlev Bidjocka d’exercer la fonction de directeur de publication de RIS Radio et le métier de journaliste au Cameroun pendant trois mois.

Ce n’est pas le premier journaliste qui est sanctionné par le Conseil national de la communication (CNC). Il n’y a pas longtemps, la chaîne créée par Jean-Pierre Aougou Belinga a diffusé un reportage dans lequel le journaliste camerounais Rémy Ngono a bien été lessivé. Les images ont fait le tour des réseaux sociaux.

Vision 4 avait diffusé le curieux reportage à charge contre Rémy Ngono au journal de 20 heures. Face au caractère particulier et moins respectueux de la dignité humaine de cette vidéo, beaucoup d’observateurs nationaux et africains se sont interrogés sur les raisons qui sous-tendent une telle production.

La militante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Arlette Framboise Doumbe Ding estime sans détour que le Conseil national de la communication (CNC) doit sanctionner Vision 4 tout en lui rappelant les règles d’éthique et de déontologie en matière de journalisme.

« Le reportage de vision 4 qui traite de tous les noms d’oiseaux le journaliste de RFI (Rémy Ngono) ne répond à aucun canon du journalisme. Il se situe à la dérive des bonnes pratiques du journalisme. Il n’est ni nuancé, ni équilibré, ni objectif. Il s’agit de livrer un homme à la vindicte populaire sans le faire parler, sans confronter deux versions de faits pour permettre aux téléspectateurs de comprendre ce qui se passe et de se forger une opinion personnelle », avait-elle écrit.

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