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Qui est Fondikou Daouda, l’homme qui a saccagé un commissariat pour réclamer sa CNI ?

Retour sur le parcours de ce jeune homme incarcéré après avoir vandalisé le commissariat de Foumbot pour réclamer sa carte d’identité.

C’est un homme visiblement affecté qui est sorti me 8 novembre de la prison secondaire de Foumbot dans le département du Noun dans la région de l’ouest. FONDIKOU DAOUDA y a été détenu pendant près d’un mois pour avoir vandalisé le commissariat de sécurité publique de la ville.

Le jeune homme avait en effet été informé que sa CNI n’est pas disponible. Ce après plus de deux ans d’attente de cette pièce personnelle pour laquelle il était parti de Douala. Pris de colère et d’impatience, il saccage des effets matériels de l’unité de police. Des faits qui lui valent son arrestation et son incarcération au sein du commissariat. Puis à la prison secondaire de Foumbot. Dans ces entrefaites, les photos du mis en cause menotté et assis à même le sol circulent sur les réseaux sociaux.

Une arrestation qui suscite une vive controverse. Beaucoup de Camerounais bien que opposés au saccage du commissariat estiment que la colère de FONDIKOU DAOUDA est légitime. Car comme ce père d’enfants, de nombreux citoyens sont en attente de la carte nationale d’identité. Une pièce dont l’obtention est devenue un véritable parcours du combattant au Cameroun.

Portrait

Ce jeune est libre depuis hier à la suite d’une décision du président du tribunal de première instance de Foumbot. Très fatigué, il a rejoint sa famille. Avant de tomber dans un état d’inconscience. Lui qui est désormais veuf.

FONDIKOU DAOUDA a en effet perdu sa deuxième femme il y a quelques jours. Nicole NYAPA il s’agit d’elle est morte en accouchant à l’hôpital de district de Tergal à Douala.

Né à Foumbot, FONDIKOU DAOUDA est un couturier de profession. Mais il vend par ailleurs les vêtements au marché Nkoulouloun à ses heures perdues. Âgé de 35 ans, le père de 5 enfants est issu d’une fratrie de sept dont deux filles et cinq garçons.

Ancien élève de l’école publique de Juimbot 2 à Foumbot, il n’a pas pu continuer avec ses études après son Certificat d’études primaires (CEP) en raison des conditions de vie modestes de ses parents.

MMI

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