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Procès : ces « patriotes » livrés au tribunal du peuple

Le rapport de la commission d’enquête publié le 21 avril dernier a révélé au grand jour, le mensonge de ces hommes du régime Biya livrés à la vindicte populaire pour leur acte odieux.

Après avoir voué aux gémonies des Organisations non gouvernementales et des medias qui incriminaient les éléments de l’Armée camerounaise dans le massacre des civils à Ngarbuh dans la nuit du 13 au 14 février 2020, les grossiers mensonges du ministre de la Communication, de son collègue de l’Administration territoriale, du maître de conférence, Owona Nguini et du chef de la Cellule de communication du Mindef, Cyrille Atonfack, sont à présent, sus de tous.

Après avoir contesté âprement l’implication des éléments des forces de maintien de l’ordre dans ces événements tragico-pathétiques, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, se basant sur les informations provenant du Mindef, avait également mentionné qu’il n’y avait eu que 5 morts et non 18 comme le soulignait Human rights Watch, une organisation non gouvernementale engagée dans les questions de droit de l’Homme à l’échelle internationale.

Pour sa part, Paul Atanga Nji, était allé jusqu’à traiter certains medias privés de « radio milles collines>> « d’antipatriotes », de <<déstabilisateurs » du pays, parce que ces organes de presse avaient publié en intégralité le rapport de Humanrightswatch qui révélait pourtant la vérité sur les circonstances du drame de Ngarbuh.

Que dire d’Owona Nguni qui n’etait pas allé du dos de la cuillère pour tirer à boulet rouge sur ladite Ong, en l’occurrence sur IllariaAllegrozi, qui fait partie de l’effectif des chercheurs de ladite organisation et particulièrement impliquée dans la rédaction du rapport sur les événements tragiques de Ngarbuh ?

Mais fort heureusement, les camerounais ne vont pas continuer de baigner dans l’incertitude et la confusion. Le rapport de l’enquête ouvert le 17 février dernier par le président de la République pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame et dont la copie a été rendue publique le 21 avril 2020 par le Secrétaire général à ta présidence de la République, Ferdinand NgohNgoh, est venu mettre tout au clair.

« Zéro mort »

Non seulement en confirmant la culpabilité des éléments des forces de défense et de sécurité dans ces attaques, mais aussi en révélant le nombre total de civils morts qui est de 18 et non de 05 comme l’avait initialement annoncé les pseudos « porte-paroles du régime de Yaoundé ». La découverte de cette vérité que certains caciques du pouvoir de Yaoundé et les thuriféraires du régime ont voulu cacher, est comme une pilule amère pour le peuple camerounais.

Même s’il est mentionné dans ledit rapport que la première communication (celle du mensonge) du gouvernement était basée sur le rapport biaisé d’un militaire qui a fait un faux compte-rendu à son supérieur hiérarchique sur le déroulement des faits, sur la toile et dans les chaumières, n’importe qui ne demande que deux choses: la demande d’excuse solennelle de ces personnes sus-citées ou tout simplement leur démission en bonne et due forme de leurs postes ministériels pour ce qui est des ministres.

Car pour un gouvernement qui est coutumier du fait, les camerounais ont encore du mal à oublier ses précédents mensonges notamment ceux de l’ancien ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary concernant le meurtre des femmes et leurs enfants par les militaires dans la région de l’Extrême-nord ; tout comme ceux de son prédécesseur, KontchoU Kouomegni, qui, suite, aux remous dans les campus universitaires en 1990, avait indiqué qu’il y a eu « zéro mort » pourtant c’était faux. Toutes choses qui donnent l’impression que nous sommes dans une République où le mensonge souffle à tout vent et par tous les moyens.

source: Le Messager

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