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Panique à Yaoundé alors que le Nigeria demande une révision du tracé de la péninsule de Bakassi

La consternation règne au sein du gouvernement camerounais suite à l’appel du gouvernement fédéral du Nigeria pour une révision du jugement sur certaines zones de la péninsule de Bakassi.

Selon plusieurs sources d’information nigérianes, le gouvernement du Nigéria retourne à la Cour internationale de justice (CIJ) pour obtenir des éclaircissements sur certains points du jugement du différend qui a été établi en 2002.

Cette décision fait suite à la 24e session de la Commission mixte Cameroun-Nigéria (CNMC), qui s’est tenue en août 2022, et qui a décidé que la question devait être soumise à la CIJ pour clarification.

Comme l’a rapporté ThisDay News, un communiqué de presse a été publié par le gouvernement du Nigeria après la session, dans lequel il a noté que trois zones à revoir pour la démarcation sont la frontière maritime, la frontière dans le village de Mabas et les montagnes Alantika.

La délégation nigériane a toutefois précisé que le gouvernement n’allait pas faire appel à la Cour internationale de justice, mais demander une révision et une démarcation correcte dans les trois zones mentionnées.

Le communiqué de presse, rapporté par ThisDay News, ajoute que la commission a recommandé aux deux parties de finaliser l’accord sur l’exploitation conjointe des hydrocarbures le long de la frontière maritime.

Il convient toutefois de rappeler qu’en octobre 2002, la Cour internationale de justice a rendu un arrêt sur la frontière terrestre et maritime entre les deux pays, en présence du président Paul Biya et de l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo. Les deux présidents ont promis de respecter et de se conformer à l’arrêt de la Cour.

Le Nigéria demande des révisions et retourne devant la Cour internationale de justice, ce qui non seulement fait paniquer le gouvernement camerounais, mais lui cause plus de problèmes, car le gouvernement de Biya est aux prises avec Boko Haram depuis 2013, la crise anglophone depuis 2016 et la récente crise sanitaire mondiale.

Revenir sur l’affaire de la péninsule de Bakassi pourrait juste être un autre cauchemar pour le gouvernement du Cameroun déjà en difficulté.

CNA

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