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Nathalie Yamb critique la vaccination contre la variole du singe en Afrique : « un prétexte pour une vaccination de masse »

Alors que la variole du singe, également connue sous le nom de Mpox, continue de se propager à travers l’Afrique, la crainte d’une nouvelle crise sanitaire s’intensifie sur le continent.

Depuis sa réapparition, cette maladie est devenue un problème de santé publique majeur, suscitant une psychose collective, particulièrement dans un contexte où le traumatisme de la pandémie de Covid-19 est encore bien présent.

Face à cette menace croissante, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a recommandé plusieurs mesures pour freiner la progression de la variole du singe, dont la vaccination figure parmi les principales. Cependant, cette approche est remise en question par certaines voix influentes, notamment celle de Nathalie Yamb, militante panafricaniste bien connue.

Nathalie Yamb a exprimé ses réserves sur la vaccination contre le Mpox en Afrique, qualifiant cette mesure de contradictoire. Selon elle, les pays européens seraient davantage exposés à cette maladie, une situation qu’elle attribue à ce qu’elle décrit comme leur « tendance LGBT », citant une source officielle russe.

Elle a partagé cette réflexion en s’appuyant sur des données de l’Office fédéral de la santé publique en Suisse, qui précisent que le Mpox touche particulièrement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) ainsi que les personnes transgenres qui changent fréquemment de partenaires sexuels masculins.

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« Le risque est faible pour la population générale », souligne Nathalie Yamb, avant de s’interroger : « Et après, c’est pour venir dire qu’il faut vacciner massivement les Africains… »

Pour la militante, la campagne de vaccination contre la variole du singe pourrait être perçue comme une tentative de pousser les Africains vers une nouvelle vaccination de masse, un acte qu’elle juge suspect et préoccupant. Ses déclarations ont ravivé le débat sur la gestion de la santé publique en Afrique et sur la méfiance croissante à l’égard des interventions médicales proposées par les organisations internationales.

Alors que les autorités de santé continuent de surveiller de près la situation et de mettre en œuvre des stratégies pour contrôler la propagation de la variole du singe, les commentaires de Nathalie Yamb soulignent les défis complexes liés à la communication et à l’acceptation des mesures de santé publique dans un contexte post-pandémique.

Déclaration complète de Nathalie Yamb :

« En Suisse, comme dans le reste du monde, on observe que la MPOX touche particulièrement (mais pas exclusivement) les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), ainsi que les personnes transgenres qui ont des partenaires sexuels masculins et en changent régulièrement.

Le risque est faible pour la population générale.” – Source : Office fédéral de la santé publique. Et après, c’est pour venir dire qu’il faut vacciner massivement les Africains… »

Sur la question de vaccination contre la variole du singe, la militante a exprimé des inquiétudes. Pour Nathalie Yamb, ce serait un nouveau moyen de contraindre les Africains à une vaccination de masse.

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