Le gouvernement nigérian a interdit la vente de viande de brousse par mesure de précaution pour arrêter la propagation du monkeypox.
Cela survient quelques jours après que le Centre nigérian de contrôle des maladies a déclaré que six cas avaient été détectés ce mois-ci, portant à 21 le nombre total d’infections confirmées cette année, avec un décès signalé d’une personne qui avait des conditions sous-jacentes.
Monkeypox, une infection virale bénigne, est endémique au Nigéria et se produit principalement dans des régions éloignées, à proximité des forêts tropicales humides. Le pays a connu des cas sporadiques depuis une épidémie en 2017.
Les animaux qui peuvent transmettre le virus sont les rongeurs infectés, notamment les rats et les écureuils. Selon les experts de la santé, cela peut arriver si vous êtes mordu ou si vous touchez un animal infecté.
La viande de brousse fait référence à tout animal sauvage tué pour la consommation, y compris les antilopes, les chimpanzés, les chauves-souris frugivores, les rats, les porcs-épics et les serpents.
Dans certaines régions reculées du Nigéria, c’est une source de nourriture nécessaire – dans d’autres, c’est devenu un mets de choix.
Les épidémiologistes nigérians affirment qu’il n’y a aucune preuve reliant les cas de monkeypox à la consommation de viande de brousse, mais les autorités sanitaires britanniques affirment qu’il peut être possible de l’attraper dans la viande d’un animal infecté s’il n’est pas bien cuit et pendant la préparation.
Il existe de nombreux marchés de viande de brousse au Nigeria et on ne sait pas comment l’interdiction sera mise en œuvre.
Le ministère de l’Agriculture a également ordonné aux vétérinaires et à ses autres fonctionnaires d’accroître la surveillance visant à détecter tout cas possible de monkeypox chez les animaux.
On a rappelé aux exploitants de zoos, de parcs, d’aires de conservation et de centres de loisirs de s’assurer qu’il n’y avait aucun contact entre les animaux et les humains.
