La gestion du système éducatif camerounais est au cœur d’une controverse grandissante. Face aux revendications des enseignants, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a tenu un point de presse pour clarifier la position du gouvernement et annoncer les réformes à venir.
Lors de son allocution, le Chef du gouvernement a rappelé que, le mois dernier, des membres du syndicat des enseignants avaient formulé plusieurs revendications. Celles-ci concernent aussi bien l’enseignement secondaire que l’éducation de base, avec des demandes visant à améliorer les conditions de travail et de rémunération des enseignants.
Dans l’enseignement secondaire, les revendications incluent le paiement des compléments de salaires, l’alignement des indemnités de logement, ainsi que la régularisation des avancements et des prestations familiales.
Pour l’éducation de base, les enseignants réclament une prise en charge rapide des nouveaux instituteurs, leur intégration administrative dès août 2022, ainsi que les effets financiers y afférents, notamment pour les instituteurs d’enseignement général et les contractuels.
Pour répondre à ces doléances, le Premier ministre a annoncé que des mesures présidentielles, sur les plans financier et administratif, avaient été prises. Celles-ci visent à améliorer le système éducatif dans son ensemble et à garantir de meilleures conditions pour les enseignants.
Joseph Dion Ngute a également souligné que le gouvernement veillera à l’application stricte de ces réformes. Un calendrier d’exécution a été mis en place afin que chaque mesure soit respectée scrupuleusement. Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement des autorités à collaborer avec les syndicats pour garantir un meilleur avenir au système éducatif camerounais.
Ces annonces représentent un signal fort pour les enseignants, qui attendent désormais de voir ces promesses se concrétiser dans les faits, afin de répondre aux attentes grandissantes des professionnels du secteur éducatif et des élèves.