La famille de la jeune fillette de 9 ans demande justice.
Le violeur est âgé d’une vingtaine d’années et était un ami de la famille victime. Il se servait de bonbons et autres sucreries pour appâter sa proie, selon les témoins dans le département de la Sanaga maritime, région du littoral où les faits se déroulent.
La victime, une fillette âgée de neuf ans, subit les railleries des habitants de son quartier, depuis la découverte de ce forfait. Une fois au courant, ses parents ont décidé de porter plainte. Rencontrés par les reporters d’Équinoxe télévision, ils expriment leur vœu de voir ce criminel puni pour cet acte répréhensible.
« Je suis allé au commissariat. Ils m’ont demandé si je suis sûr, si j’ai les preuves. Je leur ai dit que pour le moment, je n’en ai pas. Ils m’ont dit d’aller voir le médecin, c’est lui qui va nous confirmer. J’ai envoyé l’enfant et la femme à Douala à la cité des palmiers et c’est là que l’on constate qu’elle a été violée« , s’indigne le père de la victime.
Sa mère est catégorique, justice doit être rendue à son enfant, surtout que sa santé se trouve aujourd’hui mise en mal à cause de cet acte crapuleux. « On n’est plus sûrs qu’elle va pouvoir procréer. Elle suit un traitement. Je n’ai pas besoin de négociations, je ne veux rien. Puisque la négociation ne va pas me remettre l’état de l’enfant. Ce que je veux, c’est que la justice soit appliquée« , déclare-t-elle d’un ton ferme.
Selon l’article 296 du Code pénal camerounais, « est puni d’un emprisonnement de cinq à dix ans, celui qui, à l’aide de violences physiques ou morales, contraint une personne, même pubère, à avoir avec lui des relations sexuelles« .
Mimi Mefo Info