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Cameroun Actuel

Gouvernement/Handicapés : les 10% de la discorde

Le non-respect du quota réservé aux déficients physiques et neurologiques créé des tensions parmi les handicapés.

C’est le non-respect du quota de 10% réservé aux handicapés dans le recrutement à la fonction publique et aux concours administratifs qui crée des tensions entre les handicapés et le gouvernement camerounais. Voila la quintessence du discours de Patrick Bakounga Awa. Fondateur de la Dynamique des aveugles malvoyants intellectuels du Cameroun (DA- MIQ et médaillé d’or en athlétisme en handisport, auprès de l’équipe de reporters de la tribune des communautés, il lance une doléance.

«L’état a mis sur pied la loi du 13 avril 2010 portant promotion et valorisation des personnes en situation de handicap, nous lui demandons de l’appliquer», s’explique-t-il. Selon ce meneur d’hommes, la grève du 27 juin 2022 ne doit pas entraver les efforts de dialogue amorcé avec le gouvernement depuis décembre 2021.

Corruption

Se faisant le porte-parole de ces congénères, Patrick Bakounga Awa dénonce l’attitude de ses camarades ; qu’il accuse de corruption. «Il a reçu de l’argent avec son bureau de 6 membres, les autres membres ayant eu l’information décident de faire grève et cela affaibli le mouvement», affirme-t-il.

Il dénonce cette situation parce que les négociations avec le ministère des Affaires sociales en vue d’un recrutement spécial sont évoquées. «C’est le conseiller technique n°1 du MINAS, M. Soh, lors des derniers rencontres en décembre 2021 et madame le ministre qui ont annoncé se recrutement. A quoi ils jouent à la fin», s’exprime l’homme visiblement en colère.

Méthodes

Patrick Bakounga Awa, bien que reconnaissant la légitimité de la revendication des grévistes, dénonce le bras de fer que les handicapés indignés mène contre le gouvernement. «La grève de lundi 27Juin est là pour sensibiliser l’Etat, ils ne sont pas là pour faire le désordre, aussi pour se désolidariser des corrompus», qui empoisonne la dynamique des revendications.

Son appel au calme n’est pas uniquement adressé qu’aux handicapés. Il l’est aussi en direction du gouvernement. Il craint que ce dernier n utilise les méthodes de répressions silencieuses: «connaissant le système, on u peur que beaucoup d’entre nous payent les pots cassés. Nous risquons de ne plus avoir d’emplois ou poursuivre leurs études».

Il salue en outre les Mesures prises par le gouvernement assouplissant les conditions de recrutement des handicapés à la fonction publique et aux concours administratifs notamment la dispense d’âge.

Le Financier d’Afrique

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