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Financement de la crise anglophone : les têtes commencent à tomber

Des militaires ont mis le grappin sur Abdul Karim Ali depuis le 11 août dernier. L’exploitation de ses téléphones portables a permis d’établir sa collaboration avec Field Marshall.

Abdul Karim Ali est entre les mains des forces de défense et de sécurité. Il a été appréhendé le 11 août 2022 au quartier Ntamulung à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Bien qu’à ce jour, on n’ait pas encore officialisé les chefs d’accusations qu’on lui impute, une source proche du dossier indique que le détenu est accusé d’apologie et de financement du terrorisme et de la sécession. L’exploitation de son téléphone a laissé découvrir une foultitude de vidéos de propagande des

groupes séparatistes. Des images auxquelles s’ajoutent des exécutions sommaires de militaires, de civils, des autorités traditionnelles et autres. On aura également découvert des échanges par messages interposés entre certains chefs de bandes armées et l’intéressé, où il est clairement établi son activisme dans le planning des attaques contre les populations et des opérations de financement de cette barbarie à travers des transferts d’argent via le mobile money.

S’il s’agit de faits suffisamment graves qui pourraient conduire à sa comparution prochaine devant le tribunal militaire pour atteinte à la sécurité nationale, certaines Ong acquises à sa cause montent au créneau pour parler de « détention arbitraire ».

Cette privation de liberté n’est pas la première. Le présumé financier avait déjà séjourné dans les murs du Secrétariat d’Etat à la défense (Sed) en 2019 pour des accusations similaires. Sa proximité avec de présumées organisations de défense des droits de l’Homme et des libertés au Cameroun, qui avait fini par trahir son militantisme pour la cause séparatiste, lui avait valu une mise en liberté quelques temps après.

Comme Abdul Karim Ali, nombre de personnalités de toutes les strates sociales devraient bientôt connaître la même disgrâce. Outre ses téléphones portables, ceux de Field Marshall, récemment neutralisé par nos vaillants soldats, ont révélé des accointances très poussées de l’élite du Noso avec les « Amba boys ».

On parle d’un rapport acheminé vers la présidence de la République et qui recèlerait les contributions des uns et des autres, ainsi que des opérations bancaires effectuées dans le cadre des levées de fonds qui alimentent cette crise.

En effet, ces informations puisées à bonnes sources indiquent que plusieurs centaines de millions de nos francs ont été récoltés ces derniers jours pour financer la sécession pour les deux prochaines années. De l’argent qui devra servir au-delà de l’enrôlement de nouvelles recrues, à la commission d’actes terroristes de la pire barbarie.

Un regain d’orgueil qui est consécutif à la déculottée que leur procure nos Fds depuis l’arrivée du général Bouba Dobekreo sur ce front. Au moment où l’on convoque à la vigilance la plus absolue, de nouvelles générations d’armes sont convoyées aux groupes armés à partir du Nigéria voisin, renchérissent nos informateurs.

L’Anecdote

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