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Crise anglophone : proposition d’options politiques pour mettre fin aux atrocités de masse dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest

Crise anglophone au Cameroun

Alors que les stratégies utilisées par le gouvernement camerounais et les décideurs politiques pour mettre fin au conflit armé qui dure depuis six ans dans les deux régions anglophones du pays se sont révélées inefficaces, une nouvelle approche est proposée pour atténuer les atrocités perpétrées.

Un rapport publié par les Nations unies en référence au Centre Simon-Skjodt indique que les atrocités commises dans le pays peuvent être gérées en utilisant un certain nombre d’outils de prévention des atrocités qui ont fait l’objet de recherches.

En mai 2023, le Centre Simon-Skjodt a publié un document résumant les réponses politiques précédentes, dont l’une des stratégies clés semble être d’empêcher les auteurs potentiels de commettre des atrocités de masse.

Le centre a souligné qu’un certain nombre d’avancées sont porteuses d’espoir, mais qu’elles nécessiteront un effort supplémentaire.

Il a cité les pourparlers de paix sous médiation suisse, dont le Cameroun s’est malheureusement retiré en septembre 2022, ainsi que la facilitation du processus de paix convenu entre le gouvernement camerounais et plusieurs groupes séparatistes, annoncée par le Canada en janvier 2023.

Après des recherches approfondies, le Centre Simon-Skjodt propose des outils aux praticiens, en particulier aux décideurs politiques et aux défenseurs non gouvernementaux, sur les moyens de mettre fin aux atrocités lors de conflits tels que celui qui secoue les régions anglophones du Cameroun.

Ces outils comprennent, entre autres, les embargos sur les armes, les sanctions économiques globales, l’aide au développement, les sanctions diplomatiques, la médiation, la dénonciation, les amnisties officielles, les opérations de paix, les poursuites judiciaires, l’assistance en matière de sécurité et les sanctions ciblées, qui font encore l’objet de recherches.

Le Centre Simon-Skjodt a également souligné la nécessité de redynamiser l’action politique américaine et internationale pour mettre fin aux atrocités.

La crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun a commencé en 2016, avec des enseignants et des avocats qui protestaient contre l’imposition du système français. Au cours des six années de conflit, plus de 6 000 personnes ont été tuées et 600 000 personnes ont été déplacées.

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