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Covid-19: le traitement des expatriés envers leur personnel domestique

Suite à la crise du covid-19 qui secoue le monde, des étrangers ont pris des mesures particulières concernant leurs domestiques.

Serge Epome, cuisinier et homme de ménage pour un couple d’expatriés français vivant au quartier golf à Yaoundé, ne subit que très peu les effets du confinement. Travaillant normalement de 8h à 18h de lundi à samedi, les employeurs de ce jeune homme ont trouvé « logique » de restreindre ses heures de boulot.

« Notre majordome travaillait normalement 6jours/7, pour un salaire de 150.000fcfa. Depuis l’annonce des mesures de sécurité prises par le gouvernement du Cameroun, nous avons pensé qu’il serait mieux de réduire son temps de travail, tout en conservant ses avantages de service », affirme le couple. En effet, comme à l’accoutumée, les employeurs de Serge Epome n’hésitent pas à lui venir en aide, quand besoin y est.

« J’ai la chance d’avoir de bons patrons. Chaque mercredi, jour des courses, ils font également quelques emplettes pour ma maison. Aussi, le dimanche, ils organisent toujours un brunch, et ma famille est invitée. C’est vrai que depuis le début du confinement j’ai arrêté d’y participer, mais ils continuent toujours de faire quelques achats pour moi le mercredi. En plus, bien que je travaille maintenant trois fois par semaine, mon salaire n’a pas été changé », confie l’homme de ménage.

Madeleine, femme de ménage d’une expatriée, n’a pas eu la même chance que Serge. Malheureusement, à l’annonce des premiers cas de Covid-19 au Cameroun, Makrita, sa patronne, a quitté le Cameroun pour rejoindre son pays d’origine.

Madeleine s’est alors retrouvée sans emploi, avec une famille de 4 enfants à nourrir. « J’ai perdu mon boulot il y a un mois. Malgré les recommandations de mon ancienne patronne, je n’ai pas pu trouver un autre emploi.

Tous ceux qu’elle a contactés lui disent qu’il y a le coronavirus, et qu’ils ne peuvent pas prendre le risque de faire des recrutements. Heureusement en partant, elle m’a laisse un peu d’argent et quelques unes de ses affaires. Je me débrouille alors en vendant des jus naturels que je confectionne moi-même », confie-t-elle.

Yanis et Roger, expatriés qui vivent en collocation au quartier bastos, ont pris la décision commune de congédier leur employé de maison, le temps que la situation sanitaire au Cameroun se stabilise. En ce temps , de confinement, mes heures de travail sont réduites. Ma journée commence à 9h et s’achève à 14h.

Du coup, je n’ai plus nécessairement besoin d’une femme de ménage. En plus Roger mon colocataire est en congé et s’occupe de la maison. Nous nous sommes juste organisés pour les tâches ménagères. Toutefois, à la fin du covid-19, notre ménagère sera la bienvenue pour continuer son travail », raconte Yanis.

Source: Le Jour

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