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Confédération africaine de boxe : Mendouga reçu en grandes pompes par Mouelle Kombi

Le ministre des Sports et de l’Education physique a reçu hier en audience, le nouveau président de la Confédération africaine de boxe, de retour de son élection.

15 minutes ! C’est le temps qu’aura duré la tête à tête entre Bertrand Magloire Mendouga et Narcisse Mouelle Kombi. De retour de l’Algérie après sa brillante élection à la tête de la Confédération africaine de la boxe (Aiba), le camerounais a été reçu en audience par le patron du Minsep qui n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son hôte, désormais nouvel homme fort de l’instance faitière continentale. Les félicitations du ministre, la gratitude du nouvel élu à l’endroit du Chef de l’Etat et des autorités du pays, les perspectives et les enjeux de son nouveau poste ont constitué la lame de fond de ces échanges fructueux.

« Je suis venu me présenter au Minsep comme un fils qui est allé en guerre grâce à lui et surtout grâce au président de la République qui a bien voulu accepter que je me présente à cette élection. Je suis allé à cette élection, j’ai gagné, et il était de bon ton que je vienne pour lui dire merci, et surtout lui demander de transmettre ma gratitude au Chef de l’Etat », confie Bertrand Magloire Mendouga.

Etant le premier noir d’Afrique francophone à la tête de cette Confédération, l’heureux élu devrait assumer ses fonctions au bercail pendant son mandat, comme le souhaite d’ailleurs l’ambassadeur d’Algérie.

« Le temple de la boxe sera désormais au Cameroun. Dans nos statuts, il est clairement dit que le siège se tiendra dans le pays du président en exercice. Il y a eu discussions à ce niveau, parce que ça oblige les sièges à bouger constamment, à chaque fois que l’on change de président. Des discussions ont été menées à ce sujet en Algérie », soutient le nouveau président.

Pour pallier au manque criard des équipements de boxe au pays, Narcisse Mouelle Kombi a promis mettre à la disposition des boxeurs, des infra structures sportives comme le gymnase multisport de Mfandena à Youndé.

« En entérinant cette candidature, le président de la République a mesuré l’intensité du défi qui s’y impose. Les services publiques savent à quoi s’attendre », rassure le ministre des Sports et de l’éducation physique. Car faut-il le rappeler, les boxeurs camerounais avaient frôlé le ridicule aux derniers Jeux olympiques. Comme cause de cet échec, certains évoquaient du manque de préparation.

D’ailleurs à quelques semaines de cette compétition, l’ancien pugiliste Martin Ndongo Ebanga, médaillé de bronze aux J.O de Los Angeles décriait déjà ce manque de préparation. Portant le sceau de l’Association Nationale des anciens boxeurs du Cameroun (Anabc), la lettre poussait un cri d’alerte porté à la haute attention du Minsep et intitulée « protestation des anciens boxeurs face à l’impréparation des boxeurs camerounais pour les jeux olympiques ».

Le Messager

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