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Chantage, escroquerie, sextapes… : comment les réseaux sociaux sont devenus la toile des dérives

Plateformes virtuelles d’échanges et de partages, les médias sociaux sont devenus des espaces dangereux où se mêlent et s’entremêlent des contenus indécents. Entre Fake news, chantage, escroquerie, piratage, arnaque, pornographie et prostitution, la déviance est de plus en plus virale sur internet.

Des sextapes de Cynthia Fiangan circulent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines au grand désarroi des internautes. La nouvelle « influenceuse » qui séjourne désormais à la prison centrale de Kondengui pour avoir publié de manière récurrente ses ébats sexuels sur ses comptes Facebook et Tiktok, est le « nouveau dossier » qui alimente la Toile. Avant le nouveau buzz de la jeune Christelle Biloa Atangana, de son patronyme, des images de femmes en tenue d’Adam et Eve emportées dans un fantasme aux excréments, sont devenues virales sur internet.

Des vidéos dégoûtantes baptisées « Porta Potty » montrant des influenceuses qui s’adonnent à des actes scatophiles à Dubaï. Tout comme ces clichés choquants qui ternissent l’image des femmes et portent atteinte aux mœurs, de nombreux cas de dérives sont légion au sein de ces espaces virtuels.

Les plateformes numériques telles que Facebook, Snapchat, Instagram, WhatsApp, Tiktok pour ne citer que celles-là, comportent leur face sombre et favorisent le vice. Insultes, diffamations, Fake news, chantage, escroquerie, piratage, arnaque, pornographie et prostitution, la liste de contenus indésirables présents sur la Toile est longue et s’agrandit de jour en jour.

Sous des formats vidéo, audio, image et texte, des utilisateurs malveillants profitent de l’anonymat offert par internet pour commettre des délits répréhensibles par la loi. Personne n’est alors à l’abri des effets pervers du Web, mieux encore de l’action de ces personnes mal intentionnées qui se cachent derrière des faux profils pour faire leur sale besogne.

Les Smartphones agissent désormais comme de véritables mouchards qui filment tout et révèlent tout sur les réseaux sociaux sans scrupule. Des indélicats captent toute honte bue, des instants de détresse et d’impuissance de certains citoyens pour les exhiber à la face du monde.

Cet espace ouvert dans lequel tout se commente, se partage, se sait, s’amplifie, se multiplie, s’anonymise, se pseudonymise, se généralise et se partage à nouveau. Dans cette guerre d’influence digitale qui se gagne à coups de « likes », « shares », « views » et « follows », tout y passe : ébats sexuels, nudes, partouzes, correspondances confidentielles, dossiers médicaux, informations erronées, des images montées de toute pièce en vue de choquer.

Il y a quelque temps encore sur le net, un pseudo trafic d’ossements humains a été démantelé dans la ville de Boumnyebel impliquant des populations imaginaires de cette localité. Des images de fosses avec des crânes ont fait le tour de la Toile, provoquant la panique dans les familles, alors que rien de tel ne s’est produit dans cet arrondissement de la région du Centre.

La décence et la conscience sont de plus en plus sacrifiées au profit d’un exhibitionnisme et d’un sensationnalisme de mauvais aloi. Malgré les nombreuses initiatives pour une utilisation responsable des réseaux sociaux, les autorités compétentes semblent de plus en plus désarmées face à l’augmentation constante des piratages de compte, des systèmes informatiques, des vols de données sensibles, des harcèlements en ligne et diffusions de messages haineux et des vendeurs d’illusions. Si la vie sur les réseaux sociaux qui est indispensable à l’ère du numériseur, conditionne la vie en société, protéger le Web et éduquer les nouvelles générations au bon usage de ces plateformes est une affaire de tous.

L’Anecdote

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