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Cameroun : il veut quitter une femme qui a suivi un pasteur

Un époux exaspéré par les comportements déviants de sa dulcinée qui se soustrait de ses devoirs conjugaux, se décape la peau, et surtout s’est laissée emporter par un autre homme présenté comme prélat, a décidé de rompre avec cette dernière. Le couple est devant le tribunal de grande instance Mfoundi, après des vaines tentatives de réconciliation.

Les amoureux d’hier se regardent aujourd’hui, en chien de faïence. Ils ont de la peine à s’adresser le salut. Justin et Gisèle ne vivent; plus sous le même toit. Ainsi en a décidé le juge réconciliateur du Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi, le 13 décembre 2018, après avoir, en vain, tenté de convaincre les deux conjoints à revenir à des meilleurs sentiments. II a autorisé à l’époux à poursuivre sa procédure de demande de divorce qu’il avait initié.

Raison pour laquelle, ils sont renvoyés en jugement devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi qui doit statuer sur la demande en divorce de Justin. La juridiction va aussi se prononcer sur la question du partage des biens étant donné que le couple est uni sous le régime de la communauté des biens. S’agissant de la garde des enfants, le problème ne se pose plus ces derniers, ayant déjà atteint l’âge de la majorité.

Le 27 avril 2020, les deux tourteaux étaient devant la barre pour édifier davantage le juge sur les tenants de leur conflit. Ce jour-là, seul Justin s’est exprimé et a déroulé un chapelet de sesogriefs contre son épouse. 11 l’a fait par des écrits avant d’expliquer verbalement les raisons qui l’ont poussé à engager cette procédure contre sa dulcinée.

Dès l’entame de son exposé, le sexagénaire a rappelé que c’est le 8 août 1992 qu’il a noué les liens de mariage avec Gisèle dans une localité située aux environs de la ville de Yaoundé. De cette union, sont nés cinq enfants, qui sont tous majeurs à ce jour. Si les premières années qui suivaient le mariage, ont été une période de grands amours, ce bonheur a vite fait place au calvaire, a-t-il noté.

Refus de consommer le mariage

Justin explique que tout commence quand son épouse est passée dans l’art de fouler au pied tous les devoirs et obligations du foyer conjugal. Il ne comprenait pas le changement brusque qu’affichait cêlle qui lui était fidèle pendant le début de leur Idylle. Après plusieurs années, d’hésitation pendant lesquelles, il voulait ramener son épouse à la raison, il dit avoir été finalement obligé d’engager une procédure en divorce pour mettre fin à ce qui devenait déjà un supplice pour lui.

Il raconte qu’il se retrouvait régulièrement dans une situation stressante où, Gisèle refusait systématiquement pendant 4 ans et sans raison claire, d’entretenir toute relation intime avec lui. Abrs qu’ils partageaient le même lit. Ce qui représente, selon lui, une cause de divorce.

L’homme a poursuivi son récit, en relevant le mauvais traitement qu’il a subi dans le domicile conjugal «Je ne bénéficiais plus des services de mon épouse qui a abandonné le foyer conjugal et dilapidait les ressources de la famille au grand bonheur d’un certain pasteur qui serait devenu son dieu», a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’elle a totalement cessé de l’assister, de l’entourer des soins pendant ses malheurs, alors qu’il faisait, quant à lui, tous les efforts pour lui donner un confort de vie.

Justin qui affichait souffrait d’étaler sa vie privée devant la barre, a, pendant la suite de son témoignage, indiqué que Gisèle a développé une inconduite notoire et une indifférence totale, au point, soutient-il, de sortir régulièrement du domicile conjugal pour des destinations inconnues de son mari. Elle en revenait à des heures tardives, quand elle n’y passait pas les nuits, dit le plaignant. 11 souligne également qu’elle s’est adonnée à une activité de décapage de sa peau qu’elle a parsemée de tatouages, qui avait la forme de chapelet.

Elle est devenue méconnaissable, dit-il Pour lui, un tel comportement, est caractéristique d’une femme libre, aux allures légères. Toute chose f qui, d’après Justin, porte atteinte à son honneur et est injurieux à son endroit. Une situation qu’il juge insupportable. Gisèle, qui a suivi attentivement l’exposé de son époux, compte donner sa version des faits tors de la prochaine audience prévue au 25 mai 2020.

Source: Kalara

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