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Bertoua: face au Covid 19, les populations reajustent leurs dépenses

Depuis le déclenchement de la pandémie du covicf 19, les dépenses dans les ménages sont désormais contrôlées.

Au marché Doumbi, les clients viennent s’approvisionner en banane plantain , igname , patate , poisson fumée, savon ,lait , tomate et les dépenses sont planifiées : « Je suis venu faire des courses nécessaires pour la maison , il n’y a plus d’extravagance dans mon panier comme c’était le cas avant le début de la pandémie du Covid 19 », nous confie Fleurette Momo , une cliente venue faire des courses au marché central de Bertoua, communément appelé marche Doumbi.

Dans les supermarchés, les offres sont à la normale, les rayons sont fournis d’accessoires en quantités suffisantes pour satisfaire la demande : « On essaye juste d’assurer le maintien, en faisant vivre la boutique au rythme normal.

C’est la période de vache maigre à cause de la crise sanitaire donc le chiffre d’affaire subit un très grand coup, mais en termes de marchandises, les articles proposés dans les rayons sont ceux déjà connus.

Nous savons que les gens sont serrés dans leur budget. Mais passée cette période, tout reviendra à la normale », martèle Kassim Abdel Kader Chef service marketing au supermarché Pain d’or.

Le constat est le même dans les autres points de vente et d’approvisionnement, au supermarché de la mie dorée au quartier Bamvélé. Douglass Mvondo s’y rend du fait de la proximité : « déjà je m’y rends parce que c’est proche de mon domicile et je viens me procurer mon nécessaire de toilette.

Pâte dentifrice, brosse à dents et puis le nécessaire pour le petit déjeuner de la famille », indique le jeune enseignant. Notre interlocuteur précise par la suite : « En cette période où la pandémie nous contraint à un confinement, j’évite les milieux de grand rassemblement comme le marché central où les milliers de personnes convergent en longueur de journée ».

D’une manière générale, dans les marchés, les activités sont timides : « nous gardons même déjà nos articles à la maison. C’est pénible de les apporter au marché tous les jours et de les ramener.

Quand un client veut prendre un article de valeur à moindre coût, sous prétexte qu’il n’y a pas d’argent actuellement, nous ne réalisons aucun bénéfice. Nous tournons à perte, nous prions jours et nuits que cette épidémie prenne fin dans les meilleurs délais », s’exclame Pierre Gédéon Wafo propriétaire d’un magasin au marché central de Bertoua.

Source: Le Jour

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