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Affaire Malicka Bayemi : l’avocat de Wilfried Eteki veut diffuser le procès en direct, la cause renvoyée au 24 janvier

Vers les débats au fonds au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.

Inscrite au Numéro 12 du rôle d’audience du tribunal de première instance de Douala-Bonanjo le 17 janvier 2022, la plaidoirie de Me Guy Olivier Moteng du Collectif Universal Lawyers and Humanitarian Rigths Defense aura marqué l’ouverture de la cinquième audience de renvoi de l’affaire qui oppose la jeune Malicka Bayemi aux nommés Martin Camus Mimb et Eteki Wilfried Otabela.

Une plaidoirie assise sur l’article 6 du Code de Procédure Pénale qui cible l’indivisibilité des procédures lorsqu’il y a connexité entre deux affaires.

Pour rappel, la première procédure était la plainte déposée à la Direction régionale de la police judiciaire du littoral dont le procureur de la République s’était saisi, et qui a donné lieu à l’ouverture de l’enquête et la mise en détention provisoire des accusés. La deuxième procédure était la citation directe formulée par les conseils de la victime et devant déboucher sur la réparation d’un éventuel préjudice subi.

Le Collectif du cabinet Fousse aura ainsi réussi à annuler la tentative des conseils des sieurs Mimb et Bayemi de maintenir les deux procédures séparées, ce qui devait par la même occasion multiplier et alourdir les audiences, mais surtout entrainer des difficultés d’application de la décision qui sera rendue au finale.

Rendu à l’audience du 17 janvier dernier, les conseils des sieurs Eteki et Mimb en l’occurrence Mes Patrice Um, Mbiiga Etia, Makongo et Mpacko, ont sollicité à nouveau une liberté provisoire des prévenus au motif que leur titre de détention avait expiré la veille.

Heureux dénouement à l’audience, la collégialité des juges ayant donné droit à la jonction de procédures avant que l’affaire a été renvoyée au lundi 24 janvier 2022 pour les débats au fond.

Fait nouveau à l’audience, un nouvel avocat s’est joint à la défense des prévenus. Me Maxx du barreau de Paris a déposé sa lettre de constitution pour le compte du sieur Eteki et a sollicité de nouveau une mise en liberté provisoire, la première ayant expiré.

Selon des indiscrétions, cet avocat apparemment bien plus futé irait plus loin en sollicitant qu’à l’audience du 24 janvier prochain, la salle d’audience soit équipée en matériels audiovisuels, de telle sorte que le déroulement des faits soit diffusé par vidéo à l’audience. Ce qui concourrait selon lui à rétablir toute la vérité. Mais reste à savoir si les juges accéderont à cette demande.

C’est une affaire à suivre de près, qui nous réserve des surprises et promet des rebondissements à faire languir les prétoires, la presse et même l’opinion.

Le Messager

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