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Mfou : de présumés trafiquants d’espèces fauniques au tribunal

Le 18 mars, se poursuit devant le Tribunal de première instance (Tpi) de Mfou, le procès d’un Ghanéen accusé de trafic d’espèces fauniques protégées.

Le présumé trafiquant a été arrêté il ya quelques mois, en possession de 20 perroquets gris à queues rouges à Kienke, département de l’Océan, région du Sud. Le mis en cause avait déjà été arrêté en 2015 alors qu’il tentait d’expédier illégalement des perroquets gris et a été relâché et capturé à nouveau en mars 2017 avec une cargaison d’environ 200 perroquets qu’il était sur le point de faire expédier à l’Aéroport international de Nsimalen.

Ledit procès fera suite à celui du 16 mars dernier au Tribunal de première instance de Djoum .11 s’agissait de la 5è audience de deux trafiquants arrêtés en décembre 2017 avec 216 défenses et 81 queues d’éléphants à bord du véhicule d’un colonel de l’armée camerounaise à Djoum. Cette nouvelle audience intervient après qu’une peine insuffisante et inappropriée a été prononcée à cause de la quantité de produits de la faune saisie.

« Le trafic de produits de la faune par des trafiquants met en danger les ressources fauniques du continent et même du monde. Il est souvent négligé et sous-estimé, pourtant il est le troisième crime après le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains », fait savoir une source à l’organisation non-gouvernementale (Ong), LAGA. Selon cet informateur, un appel à une punition exemplaire est nécessaire pour créer une dissuasion. « Par conséquent, le fait d’imposer des peines faibles aux trafiquants d’espèces sauvages ne fait que les encourager à s’engager davantage dans la criminalité liée aux espèces sauvages », conclut-elle.

Source : Mutations

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