fbpx

Cameroun Actuel

Accusé de bigamie, Blaise-Pascal Talla se défend au tribunal

Le journal Kalara rapporte dans son édition en kiosque cette semaine que l’ancien magnat de la presse a fait livrer le 3 Août 2022 à la Cour d’Appel du Centre par son conseil une version qui contredit les accusations de celle qui, affirme-t-il, ne partage plus sa vie depuis 24 ans.

C’est la suite du procès intenté contre Blaise-Pascal Talla par sa première épouse Micheline Momha. Accusé de bigamie suite à son mariage avec la maire de Bandjoun Nicky Love Maptué Fotso en Décembre 2021, le célèbre patron de presse a réagi par l’entremise de son conseil.

Le directeur de publication du journal Kalara spécialisé dans les questions juridiques, a rapporté sur ABK Radio vendredi matin que lors de l’audience du 3 Août 2022 à la Cour d’Appel du Centre, il a demandé à son avocat de tout déballer.

« Monsieur Talla via son avocat dit qu’il n’est pas un faussaire. Son ex épouse a fait fabriquer un acte de mariage à Edéa en son absence, et en l’absence de cette épouse-là. Il a donc donné des détails troublants sur cet acte-là. Premièrement sa date de naissance qui n’est pas sa date de naissance à lui, le nom de son père qui n’est pas le nom de son père. Et même la date de naissance de la dame en question qui dans l’acte de mariage est née vers 1941 mais qui dans ses papiers officiels est née le 15 Juillet 1951. L’absence de la photo lui a fait dire que ce n’était pas un acte de mariage », relaie Christophe Bobiokono.

Le journaliste ajoute, citant toujours l’avocat de Talla, que s’étant retrouvés en France avec cet acte de mariage, le couple que formaient Blaise-Pascal Talla et Micheline Momha a été confronté à des tracasseries liées aux incohérences des informations figurant sur le document. Il aurait alors convenu de « dissoudre son mariage pour faire annuler purement et simplement cet acte qui avait été confectionné à Edéa ». Ce qui selon le conseil de Talla, avait été fait.

« De toutes les manières il considère que cet acte-là est nul. Depuis 24 ans aujourd’hui, Monsieur Blaise-Pascal Talla dit qu’il n’a plus eu de relation avec cette dame-là. Donc chacun vit sa vie ailleurs et elle n’a aucune qualité pour venir empêcher qu’il se marie », poursuit Christophe Bobiokono.

La Cour d’Appel a, apprend-on, balayé la demande de dame Momha qui consistait à aller constater le mariage de Blaise-Pascal Talla à Bandjoun.

« Je suis marié, mais elle n’a aucune qualité pour aller là-bas car elle n’est pas mariée à moi. Elle ne peut pas attaquer mon mariage », a relayé notre confrère. Micheline Momha accuse l’homme qu’elle a épousé en 1971 de bigamie et veut divorcer. Celui-ci rétorque, qu’il n’est pas son mari.

CIN

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi