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Volley-ball : la tanière des Lionnes indomptables se vide

Quelques jours seulement après la retraite internationale de Stéphanie Fotso Mogoung et Christelle Nana Tchoudjang, c’est au tour de Laetitia Moma Bassoko, d’annoncer la fin de son idylle avec la sélection internationale Dames du Cameroun. Trois joueuses indéboulonnables dont le départ ouvre le boulevard à moult interrogations.

Je vous aime, mais je pars ! C’est la fin de l’histoire d’amour entre Laëtitia Moma Bassoko et tes Lionnes indomptables de volley-ball. L’annonce officielle a été faite hier mercredi 09 mars, par ta joueuse de l’Aspll Mulhouse, club de volley-ball français, sur sa page officielle Facebook.

« Je viens par le biais de ce message annoncer officiellement ta fin de ma carrière internationale. Je pense que cela va paraître bizarre mais c’est une décision prise après une longue période de réflexion.Après près de dix années en sélection et avec plusieurs titres collectifs et distinctions individuelles, dix années de hauts et de bas, de joie et de pleurs, je pense que le moment est arrivé pour moi de me retirer de la scène internationale », écrit ta triple championne d’Afrique.

Elle qui impute son départ à un état d’épuisement physique consécutif aux années de compétitions à répétition. « Le besoin de me reposer commence à se foire ressentir avec le poids des saisons et surtout le poste auquel j’évolue qui est très éprouvant physiquement Je décide de me retirer de la sélection nationale avec quelques regrets sur le plan collectif car j’ai le sentiment que nous aurions pu encore réaliser de très grandes choses avec un peu plus de sagesse et de maturité mais qu’à cela ne tienne, je suis très fière de ce que nous avons accompli au niveau africain et international », explique l’ex sociétaire de GS Cattex Séoul.

Nouvelle génération prometteuse

Occasion pour cette dernière de témoigner sa gratitude à tous ceux qui ont toujours cru en elle et aux performances incroyables qu’elle enchaîne depuis 10 ans. « Merci à ma famille à tous mes proches, de près ou de loin pour votre soutien inconditionnel merci d’avoir cru en moi et fait de moi la personne que je suis aujourd’hui. Je dis un grand merci aux encadreurs, staff technique et médical pour le travail incroyable qu’ils font. Un bravo et un merci particulier à mes coéquipières. Tout ce qu’on a vécu et fait a été possible grâce à vous toutes. Merci infiniment à tout le peuple camerounais, et ceux d’ailleurs pour votre dévotion et votre soutien », écrit Laëtitia Moma.

Quid de la relève ? La meilleure serveuse à la dernière Can de volley-balL à Kigali dit son plaisir de voir une nouvelle génération prometteuse. « Je ne m’inquiète pas pour vous. Continuez de travailler dur, je sais que vous saurez foire flotter le drapeau du 237. Si besoin je suis disponible, je suis de tout cœur avec vous », confie-t-elle avant de remercier la Fédération camerounaise de volley-ball, le ministère des Sports et de l’éducation physique et le Comité national olympique et sportif. Honorée d’avoir servi sa nation avec patriotisme et engagement, la joueuse connue pour ses jeux rapides et techniques et ses services magnifiques, ferme donc la porte de la sélection pour se consacrer uniquement à son club.

A qui le tour ?

Au total, ce sont trois pièces mai tresses constituant l’ossature de la sélection nationale qui quittent le navire. Quelques jours seulement après la retraite internationale de Stéphanie Fotso Mogoung et Christelle Nana Tchoudjang, c’est au tour de Laëtitia Moma Bassoko. Que faut-il comprendre de ces adieux en cascade ? Dans l’édition du Messager du mercredi 9 mars 2022, Yende Lavoisier, Directeur technique national (Dtn) des équipes nationales Dames, Messieurs et Juniors de la République démocratique du Congo (Rdc) proposaient déjà deux grilles de lecture:

« Soit ces joueuses ont effectivement prévues arrêter pour se consacrer à autre chose, soit c’est l’expression d’une frustration qui ne dit pas son nom. Mais connaissant les tout récents événements qui ont secoué la tanière des Lionnes (après avoir accepté des conditions particulièrement difficiles de stage qui ont été dénoncées pour la toute première fois au sein de cette équipe et de surcroît ne pas recevoir son dû après la consécration Ndlr), il est fort à parier que leur décision a été précipitée par cette frustration où l’on se demande pourquoi doit-on faire tant de sacrifices pour ne même pas être reconnu », expliquait l’ancien secrétaire général de la Fédération camerounaise de volley-ball (Fécavolley).

Et dire que la politique de refondation portée fièrement par Julien Serge Abouem, n’a pas vu venir ce que beaucoup assimilent à une véritable saignée. A qui le tour ?

Le Messager

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