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Un cyber criminel qui se faisait passer pour plusieurs ministres sous les verrous

Emile Sone Ngolle avait créé de faux comptes aux noms de Paul Tasong, Rose Mbah Acha . Nalova Lyonga, Viviane Acheri Kilo, Victor Mengot. Il a été débusqué dans la localité de Souza (Littoral).

Un cybercriminel sous les verrous. Le nommé Emile Sone Ngolle vient d’être mis hors d’état de nuire par la division régionale de la police judiciaire du Centre. Ce repris de justice avait créé des comptes Facebok aux noms de plusieurs ministres et extorquait de l’argent aux gens en se faisant passer pour eux.

Ainsi, des citoyens lui ont envoyé de l’argent en croyant qu’ils le destinaient à la ministre déléguée au Contrôle Supérieur de l’Etat Rose Mbah Acha, à la ministre des enseignements secondaires Nalova Lyonga, à la secrétaire d’Etat à l’éducation de base Viviane Acheri Kilo, au ministre chargé de missions à la Présidence de la République Victor Arrey Mengot ou au ministre délégué auprès du ministre de l’économie Paul Tasong. Ce dernier a témoigné dans le reportage diffusé sur l’antenne du Poste National de la CRTV le 7 Septembre 2022.

« J’ai constaté quand mes proches et même des relations de famille m’ont contacté pour dire : « oui, nous avons fit ce que vous avez dit là. Nous avons envoyé l’argent que bous avez sollicité ». Je dis : « à qui avez-vous envoyé de l’argent ? » Non dans une causerie sur Facebook Messenger, vous nous avez d’envoyer telle somme d’argent et surtout c’était pour des fins de concours de recrutement dans les grandes écoles », a révélé ce membre du gouvernement.

L’unité de la direction de la Police judiciaire dirigée par Moise Emane Emane a cueilli Emile Sone Ngolle à Souza (département du Moungo, région du Littoral). La CRTV indique qu’il avait en sa possession un arsenal professionnel composé de 4 téléphones, 17 puces électroniques et une carte d’identité ne lui appartenant pas. Le commissaire principal et chef du service des recherches et des enquêtes criminelles à la Police judiciaires du Centre prodigue des conseils au public.

« Nos concitoyens doivent séparer la bonne graine de la mauvaise. Nos concitoyens qui se livrent à des pratiques de corruption sont passibles de poursuites au même titre que leurs bourreaux », met en garde Charles Gaston Ndongo Epok.

CIN

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