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Cameroun Actuel

Trois insurgés ambazoniens neutralisés par le Bataillon d’Intervention Rapide en 24 heures

BIR

Le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) a annoncé avoir neutralisé trois insurgés ambazoniens en l’espace de 24 heures, dans des opérations distinctes menées dans les régions de Bali Nyonga et Ngoketundjia.

Le premier incident a eu lieu dans la zone de Wosing, à Bali Nyonga. Au cours d’une opération récente, les soldats du BIR ont engagé le combat avec des séparatistes, aboutissant à la mort de deux individus.

Les victimes, identifiées comme le commandant autoproclamé Callous et son frère Feh, alias ‘Mami’, étaient connus pour leurs activités séparatistes dans la région, influençant négativement la population locale. Les forces du BIR ont récupéré des armes et des munitions après l’opération.

Un second affrontement a eu lieu le 16 septembre 2024 dans la division de Ngoketundjia, entre Sabga et Bamessing. Le deuxième commandant de l’auto-désigné « Only Bro », Blaise Timboh, alias Rough Coin, a été tué lors d’une attaque du BIR. Un des fusils confisqués au « Général No Pity » en 2021 a été retrouvé durant cette opération.

Contexte du Conflit

La crise anglophone en cours a débuté en 2016 suite à des contestations liées à la marginalisation perçue des régions anglophones par la majorité francophone. Les grèves pacifiques organisées par des avocats et des enseignants ont été détournées par des séparatistes prônant la création d’une nation souveraine, Ambazonia.

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En réponse, l’administration a choisi de maintenir l’intégrité territoriale par la force, plutôt que par le dialogue, ce qui a exacerbé un conflit qui dure maintenant depuis huit ans et qui touche gravement les civils.

Impact sur les Civils

La violence persistante a provoqué des dégâts importants pour les civils, pris en étau entre les forces gouvernementales et les rebelles armés. Les récentes exigences des séparatistes, demandant la fermeture continue des écoles et l’instauration d’un confinement de deux semaines, ont aggravé la situation.

La fermeture prolongée des écoles a considérablement freiné les progrès éducatifs des jeunes dans les zones touchées. Ceux qui ont les moyens se sont déplacés vers les régions francophones, laissant ceux qui restent dans une situation critique. De nombreuses écoles ont été endommagées ou détruites, limitant sévèrement l’accès à l’éducation.

Le confinement de deux semaines a également créé des difficultés majeures pour les citoyens, notamment ceux vivant dans des zones reculées avec un accès restreint aux produits essentiels et aux services. De nombreux individus ont eu du mal à soutenir leurs familles pendant cette période de confinement obligatoire.

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La violence continue a conduit à une grave crise humanitaire, avec le déplacement de nombreux individus et un besoin urgent d’aide. Les organisations humanitaires rencontrent des difficultés pour atteindre les personnes nécessitant assistance en raison des restrictions imposées par la violence persistante.

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