Un an après le lancement de la première phase de la Couverture Santé Universelle (CSU) au Cameroun, le bilan est largement positif, selon les déclarations du ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie.
Les Camerounais bénéficient déjà des prestations incluses dans le panier de soins de la CSU, couvrant les aspects préventifs, promotionnels et curatifs. Les bénéficiaires ciblés comprennent les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes, les personnes atteintes de certaines pathologies telles que la tuberculose et le VIH, ainsi que les patients souffrant d’insuffisance rénale.
À ce jour, plus de 2 millions de personnes ont été pré-enrôlées et près de 2,5 millions ont été enrôlées dans le programme. Parmi les réalisations notables, près de 520 000 enfants ont bénéficié de consultations gratuites, dont 364 324 ont été traités pour le paludisme. De plus, environ 350 000 femmes enceintes ont pu accéder à des consultations prénatales et à des accouchements pour seulement 6 000 F, et plus de 140 000 accouchements ont été réalisés.
De manière significative, 1246 personnes sous dialyse reçoivent désormais deux séances par semaine pour seulement 15 000 F par an, contre 520 000 F auparavant. De même, les personnes atteintes de VIH et de tuberculose bénéficient gratuitement du traitement nécessaire.
Le ministre Manaouda Malachie a annoncé que le gouvernement poursuivra ses efforts en 2024 en étendant la couverture santé de la mère et de l’enfant aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’objectif est d’améliorer l’accès aux soins de santé pour tous et de garantir la dignité des personnes.
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