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Cameroun Actuel

Selon Dieudonné Essomba, la seule révolution au Cameroun est le partage de l’argent

L’économiste et consultant de télévision, exhorte les camerounais à ne plus suivre les débats politiques car l’urgence est ailleurs, notamment le partage de l’argent.

Dieudonné Essomba estime que l’urgence du moment au Cameroun, n’est pas le discours politique. « N’écoutez plus les hommes politiques, avec leurs discours mielleux ! Ils vous embarqueront dans leurs mensonges et vous ne comprendrez rien du tout de leurs jeux malhonnêtes et vicieux! Et ils continueront à prospérer à votre détriment », conseil ce dernier dans une tribune publiée ce dimanche 31 mai 2020.

Pour l’économiste, consultant de Vision 4, « ceux qui sont au pouvoir actuellement vous parleront de l‘unité nationale, du vivre-ensemble, de l’amour du pays, de la paix, etc. En réalité, tout ça, c’est du blabla ! Il n’y a aucune unité nationale dedans ! Il y a tout simplement une ruse pour maintenir les 5.000 Milliards de FCFA du budget sous leur contrôle ! Derrière ces déclarations d’unité nationale se cache une stratégie diabolique : celle de confisquer un argent qui appartient à tout le monde et le gérer soi-disant au nom de l’intérêt de tous ! »

5.000 Milliards

Il croit au passage que « l’argent du budget appartient collectivement à tous les Camerounais et personne ne peut s’arroger la gestion en faisant ce qu’il veut pour se passer pour une divinité magique ! Cet argent provient des sources suivantes : -50% de recettes fiscales, payées pour 85% par les multinationales, l’Etat du Cameroun et le privé national se contentant de 14% -25%pour la douane, -25% par le pétrole ».

« N’écoutez jamais les gens qui viennent vous tenir des discours soi-disant révolutionnaires sans vous parler de l’argent ! Ce sont des menteurs et des escrocs ! La seule révolution au Cameroun est simple : les 5.000 Milliards sont partagés en deux, la moitié pour l’Etat Central et l’autre moitié pour les Etats régionaux ! Et chacun prend sa part et rentre chez lui en faire ce qu’il veut ! Si un Etat Régional a des écoles sont en hutte, s’il n’a pas d’Université, s’il n’a pas de route, c’est son affaire ! », Conclut Dieudonné Essomba.

 

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