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Relance de la culture de blé : les premières semences disponibles

Le constat a été fait au cours d’une mission d’évaluation interministériel menée respectivement dans les champs semenciers de Wassandé et le Centre de recherche de Wakwa, lundi dernier.

C’est parce que les grains « de blé mis en terre sur 45 hectares par l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad) a Wassandé n’ont pas refusé de mourir que la moisson est abondante. Sur ce site de l’ancienne Sodéblé, situé à 90 km de Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua, la récolte de 180 tonnes, soit quatre tonnes à l’hectare est en cours.

Dans ce champ semencier, les particules et leurs feuilles jadis de couleur verte ont tous jauni témoignage fort éloquent de leur maturité, les variétés Irad 1 et Irad 2 expérimentées sur cet espace ont tenu la promesse des fleurs. Paulin Menda chef de division des analyses et politiques économiques au ministère de F Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) qui a conduit une mission d’évaluation interministérielle (Minader, Minresi, Minepat), s’est réjoui de cette avancée notable.

Au vu de cette première moisson, les chercheurs de l’irad rassurent que l’Adamaoua est un bassin de production propice pour cette céréale. « Il est question de voir par la suite comment passer à une production à grande échelle pour satisfaire les besoins de l’économie nationale, parce que le blé est l’un des produits qui creusent notre balance commerciale », a relevé le chef de mission.

Oumarou Palou, chef de Centre de recherche Irad de Wakwa pour sa part explique qu’après la récolte, ces semences seront mises à la disposition de certaines coopératives qui vont à leur tour les multiplier.

« Nous n’allons pas faire que leur fournir le matériel végétal, mais nous allons également mettre à leur disposition toutes les techniques de production. C’est-à-dire leur montrer comment labourer et semer avec quel écartement quelle quantité de fumure organique qui peut être la fiente de pouleou la bouse de vache à mettre par hectare, leur dire à quel moment sarcler et comment traiter lorsqu’ils font face à certaines maladies et avec quel produit. Pour le sarclage chimique, nous allons leur montrer à quel stade de la plante le faire, pour que rherbicide n’ait pas d’effets sur la plante », a rassuré le chef de Centre irad de Wakwa. la mission a également visité les champs semenciers de Wakwa.

Les panicules des 50 variétés de blé provenant du Centre international pour la promotion du blé et du maïs, expérimentées sur des parcelles d’à peu près 20 m2 ont déjà séché en champ et attendent d’être récoltées. Sur cette même superficie, les 20 autres variétés ont fleuri et cinq variétés dites « élites » leur ont emboîté le pas. l’objectif étant de recenser les variétés qui se sont démarquées des autres par leur croissance et leur adaptabilité au sol.

Sur la parcelle de deux hectares réservée au blé de contre saison, des casiers sont remplis des plans de blé. De part et d’autre, des tuyaux de canalisation grâce à une motopompe irriguent les plantes par aspersion. C’est une production de semences de 14 tonnes qui est attendue dans la même logique de multiplication de meilleures variété.

Cameroon Tribune

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