Ce mardi 02 avril 2024 a marqué le début d’un nouveau mandat pour le président et les membres du Conseil constitutionnel du Cameroun, qui ont prêté serment lors d’une cérémonie solennelle. Réunis en Congrès au Palais des congrès de Yaoundé, les députés et sénateurs ont assisté à cet événement crucial pour l’avenir juridique et politique du pays.
Les membres du Conseil constitutionnel, nommés par décrets présidentiels le 18 janvier 2024 pour un mandat de six ans, ont été investis dans leurs fonctions lors de cette séance officielle. Alors que le Conseil entame sa deuxième mandature depuis sa création en 2018, les citoyens camerounais expriment leurs attentes pour cette nouvelle période.
Abdouraman Hamadou Babba, ancien membre de la Fécafoot, souligne l’importance de la transparence dans les décisions du Conseil constitutionnel. Il insiste sur le devoir du président de cette institution de fournir des avis motivés concernant les éventuelles prolongations de mandat des députés en 2025. Cette exigence inclut la publication de ces avis dans le Journal officiel, garantissant ainsi la conformité aux principes constitutionnels.
Évoquant les précédentes prorogations de mandat des députés en 2018 et 2019, Abdouraman Hamadou Babba met en lumière les enjeux liés aux échéances électorales de 2025. Dans l’éventualité d’une nouvelle prolongation de mandat, comme évoquée par le Secrétaire Général du RDPC, M. Jean Nkuete, les citoyens attendent avec impatience les justifications avancées par le Président de la République, ainsi que l’avis motivé de conformité à la Constitution rendu par le président du Conseil constitutionnel, M. Clément Atangana.
Cette attente témoigne de la vigilance des citoyens camerounais quant au respect des principes démocratiques et constitutionnels dans le processus politique du pays. Ils aspirent à une gouvernance transparente et responsable, où les décisions des institutions sont motivées et publiées dans le respect des lois fondamentales du pays.