Akere Muna, candidat de l’opposition à la présidence du Cameroun, a annoncé son intention de se rendre aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Belgique et en Allemagne.
Son objectif est de nouer le dialogue avec la diaspora camerounaise et de rallier des soutiens à son mouvement politique visant à apporter le changement au Cameroun.
Akere Muna est convaincu que la diaspora a un rôle essentiel à jouer dans la préparation de l’élection présidentielle prévue en octobre. Il sera accompagné lors de sa tournée par des militants de la société civile et des membres influents de son mouvement, le Mouvement Now.
Objectif de la tournée
Muna souhaite discuter de l’avenir du Cameroun, partager la vision et les politiques de l’Union pour la reconstruction et nouer des liens avec ses compatriotes et les leaders communautaires à l’étranger.
« Je veux remporter la présidence, mettre en place des institutions solides, organiser des élections, assurer une transition en douceur et disparaître », a-t-il déclaré. M.
Muna a souligné qu’il n’était affilié à aucun parti politique et n’avait aucune ambition de pouvoir à long terme. Il se positionne comme un acteur du changement dans un pays qui n’a connu que deux présidents depuis l’indépendance.
Soutien à une coalition d’opposition
Muna a exprimé son soutien à une éventuelle coalition d’opposition. Lors d’une récente déclaration, il a déclaré : « Et la coalition d’opposition ? Elle viendra. Car le Cameroun mérite mieux que des égos. Et, pour ma part, je crois en l’intelligence collective.»
En mars, lors d’un point de presse à Yaoundé, Akere Muna a fait remarquer qu’il était trop tôt pour discuter d’un projet de coalition. Il a toutefois indiqué qu’une fois que l’organisme électoral aura convoqué les électeurs en juin, les discussions sur la formation d’une coalition pourraient avancer.
Lors de l’élection présidentielle de 2018, Muna a soutenu Maurice Kamto quelques jours avant le scrutin. On ignore encore si une alliance similaire se formera cette année, mais Muna a toujours plaidé en faveur d’un changement politique et a ouvertement critiqué le président Paul Biya.
Akere Muna s’est également interrogé sur les raisons pour lesquelles les Camerounais continuent de placer leurs espoirs dans un dirigeant de 92 ans, au pouvoir depuis plus de quatre décennies.