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Ouest : le dispositif de veille est opérationnel

Le Système de gestion de l’incident logé à Bafoussam, permet depuis une semaine de coordonner les efforts de lutte contre le Covid-19.

229 appels et près d’une centaine de dénonciations suspectes. C’est le bilan des alertes reçues jusqu’au lundi 30 mars dernier par le Système de gestion de l’incident (SGI) du Covid-19 à l’Ouest, opérationnel depuis le 22 mars dernier dans la région. Ce comité opérationnel 24 heures sur 24, a son quartier général à l’école des infirmiers de Bafoussam.

Au voisinage de la délégation régionale de la Santé publique de l’Ouest qui supervise le volet administratif et de l’hôpital régional de Bafoussam, chargé d’assurer la prise en charge des patients repérés.

« Notre mission est d’assurer la veille, la prévention, le suivi et de combattre le coronavirus qui est pour nous un incident à dompter », lance tout confiant, Yaouba Djaligué, le responsable de la section communication du SGI.

Cette section est aussi chargée de recueillir les alertes émanant des 468 Agents de santé communautaires (ASC), déployés dans les 234 aires de santé que compte la région de l’Ouest. « Ce sont eux qui sillonnent les domiciles dans les quartiers pour effectuer la sensibilisation et nous remontent les informations sur les cas jugés suspects, les inquiétudes des populations.

Nous vérifions tout. Même les rumeurs qui nous parviennent », précise Yaouba Djaligué. A proximité de la section communication, il y a la section planning, qui s’active en permanence au téléphone. Une équipe, reçoit les appels des populations sur les numéros jaunes. Une seconde équipe, effectue le suivi des personnes jugées suspectes.

Madame Ouambo, le chef de cette unité et ses collaborateurs, appellent en permanence les personnes « classées suspectes » contactées les jours précédents, pour s’enquérir de leur état de santé et leur prodiguer des conseils médicaux utiles. L’équipe opérationnelle est la plus consistante. Elle est chargée d’assurer l’investigation et l’intervention rapide.

« Chaque fois qu’une alerte est signalée dans une zone ou un ménage, cette équipe constituée à chaque fois dur épidémiologiste, d’un technicien de laboratoire, d’ur technicien de génie sanitaire d’un communicateur ou d’ur psychologue selon les cas s’y déploie », précise Clovis Mapouo, le responsable de cette section qu’il présente comme le BIR.

La participation active des populations dans la lutte contre la propagation du Covid-19 est fortement appréciée par le coordonnateur du SGI qui s’appuie pour cela, sur le nombre croissant des appels pour dénonciations ou pour renseignements sur les mesures préventives ainsi que la forte demande des outils de protection tels que les cache-nez… Des efforts qui selon ce dernier doivent être renforcés et étendus pour venir à bout du Covid-19 dans la région de l’Ouest»

Source: Cameroon Tribune

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