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Opinion : Eto’o, Fécafoot : l’ère de la guerre ?

Qui se souvient encore de ce que je nommais ici, il y’a quelques semaines par «capital messianique» en faisant référence à Samuel Eto’o Fils ?

Je convoquais cette notion, fruit de mon imagination, -en la distinguant de l »état de grâce »- pour dire à quel point nous, ses soutiens inconditionnels, voyions en lui, le don de la Providence, pour les jours du salut et la renaissance de notre football, si cher à nos cœurs.

En dépit de tous les combats auxquels il a pu faire face, et avec un remarquable succès, Samuel Eto’o a, grâce à sa discrétion, son efficacité, ses promesses tenues, et la prise de décisions fortes, je dirais même révolutionnaires, réussi à conserver ce capital messianique, socle légitimant de sa victoire et son arrivée inespérées, à la tête de la fédération camerounaise de football, par delà toute autre considération inhérente au droit.

Mais, depuis qu’il a entrepris de descendre au niveau de ses contempteurs, par une courte vidéo devenue virale ; les tansant publiquement, et promettant de «les mettre au travail», comme on dit, j’ai le profond sentiment qu’à la FECAFOOT l’on est entré dans l’ère de la gu.erre.

Or, à mon sens, c’est absolument inutile et pour le moins contre productif. Eto’o n’en a pas besoin, ni pour pour continuer d’exercer son mandat, ni pour le réussir: le tigre n’a pas à crier sans cesse sa tigritude. Disait W. Soyinka.

Et comme pour ne rien arranger, il y a depuis peu, des «tontons flingueurs» rompus à l’art de la démolition par l’abomination, qui multiplient des sorties en son nom, désacralisant sa parole, par des miasmes passablement noséeux.

«Le prestige du chef est dans son mythe» disait De Gaulle !

Eto’o est un dieu. Et les dieux, ça ne gueule pas! Ça ne tambourine pas. Ça agit, sans haine ni rancoeur, en inventant le futur.

Quand Pierre prit son glaive pour venger son maître Jésus, le Christ le reprit durement, parce que la volonté de Dieu devait s’accomplir.

Lorsque, crucifié injustement par les Hommes, vint le temps pour le Christ de plaider sa propre cause devant le tribunal de Dieu, il dit avec amour : «Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.

Cher Samuel, mon frère en New-bellité, je suis peiné de voir ton capital messianique s’amenuiser, du fait de quelques puérilités dont certains de tes soutiens et proches auraient dû nous épargner.

Je constate, la mort dans l’âme que ce climat délétère et vindicatif, entretenu en ton nom, nous fait amorcer un processus de « TOMBI-fication » de ta personne.

Eto’o, Tombifié ?! J’en rage !

Nous, tes soutiens, ne supportons pas ça. Nous devons à la vérité de le dire. Pudiquement.

Samuel, ta demeure est au milieu des dieux. Alors, Reste-y ! Reste-y, sans jamais t’encombrer de ce qui relève du bas-astral.

J’ai entendu dire que c’est «un péché mortel» de te « critiquer » le jour, et te chercher la nuit. En catimini, et pour quémander !

Personne de sérieux, et qui me connaisse, ne peut imaginer que je sois de ce nombre-là !

Alors, si après ces quelques mots venus de mes tripes, le rendez-vous que je souhaite bientôt avoir avec toi (pour parler des affaires pressantes de notre New-bell commun, et qui me tiennent beaucoup à cœur) devait être hypothéqué, alors j’en prendrais acte avec dignité, et le sentiment profond d’avoir fait ce qui est juste et BON pour TOI.

Ma sympathie et mon indéfectible soutien.

À très vite !

Luc Perry Wandji

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