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Miel: les vendeurs font de bonnes affaires

Le produit, dont la demande a explosé depuis quelques mois est surtout sollicité par la classe moyenne.

Dans nombre de familles de Douala, le miel figure parmi les produits obligatoirement disponibles dans la petite « pharmacie » familiale. Cet aliment aux vertus thérapeutiques joue un rôle déterminant dans le traitement préventif et curatif de certaines pathologies. Il est donc un aliment spécial, de par sa valeur ajoutée.

Pour les personnes d’un certain âge par exemple, le miel est une option pour se soustraire à la consommation du sucre de canne raffiné. « Je préfère consommer du miel au lieu du sucre de canne parce que c’est meilleur pour ma santé. En plus, c’est bio et ça fait du bien à mon organisme », explique Romain T. sexagénaire.

Dans un contexte où les produits naturels sont de plus en plus sollicités, le miel s’affirme comme un produit à haute valeur nutritive et thérapeutique. A en croire les acteurs de la filière, la demande a littéralement explosé depuis plusieurs mois (bien avant l’arrivée de la pandémie du Co-vid-19).

Heureusement pour les consommateurs se recrutant majoritairement dans la classe moyenne, les prix sont restés stables. Le litre de miel venant par exemple de l’Ada-maoua se vend au prix de 3500 francs, tandis que celui venu de Oku, dans la région du Nord-Ouest coûte 7000 F le pot.

« Nous faisons face à une forte demande de miel actuellement. Il nous arrive souvent d’être en rupture de stock », fait savoir Saugo Ngote, producteur de miel. Selon notre source, cette stabilité des prix est essentiellement due au contexte saisonnier. L’explosion de la demande a coïncidé avec la grande période de production du miel, qui débute en février.

Le contexte sanitaire justifie également l’augmentation de la demande du miel. En effet, selon les croyances populaires, il entre dans la composition de plusieurs produits associés à la prévention et au traitement de la pandémie du Covid-19.

Depuis, c’est la ruée vers le précieux liquide – au goût par ailleurs exquis. Une situation qui exerce une certaine pression sur les vendeurs de miel. « Nous-mêmes nous produisons notre miel à Logbadjeck (Dibamba).

Notre production étant insuffisante, nous en achetons dans les régions de l’Adamaoua, de l’Ouest, du Nord-Ouest etc. », a indiqué Saugo Ngote. En dépit de la demande, le miel reste présent dans les marchés et espaces commerciaux. Certains vendeurs achètent dans les zones de production puis viennent livrer dans les bureaux. Au final, les acteurs se sucrent dans l’affaire.

Source : Cameroon Tribune

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