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Manipulation politique : les militants du Rdpc s’étripent à Belabo

La marche de soutien et de remerciement initiée par le maire Luc Emmanuel Apande Apande, en faveur du président Paul Biya pour l’annonce de création d’une Université d’Etat à l’Est a tourné aux règlements de comptes.

Aux environs de 10 heures et 30 minutes ce mercredi 05 janvier 2022, plusieurs militantes, militants et sympathisants du Rdpc, parti au pouvoir, ont manifesté au centre-ville de Belabo, localité située à 80 Km de Bertoua chef-lieu de la région de l’Est.

Les manifestants du jour ont répondu à l’appel du premier magistrat de ta ville pour une marche de soutien et de remerciement au président Paul Biya pour l’annonce de création d’une Université d’État à l’Est, lors de son discours à la nation le 31 décembre dernier.

Mais dans la foule, ta colère était bien présente. Plusieurs marcheurs, visiblement acquis à la cause d’un élu local ont vilipendé le Sénateur Charles Salé, principale élite de ta localité.

« Salé Charles, le peuple t’a quitté ; M. le Sénateur ! Cesse d’émousser le fer de lance de la nation de Paul Biya avec tes intimidations. Nous voulons avancer pour que vive te Rdpc à Belabo ; Nous demandons l’application de la décision N°0011 /RDPC/CC du 02 novembre 2011 portant annulation des résultats des opérations de renouvellement des organes de base dans la circonscription Lom-et-Djèrem Ouest I à Belabo ; Voilà un séparatiste caché à Belabo !!! Salé Chartes un criminel à col blanc ; Salé Chartes fini la manipulation ».

Autant de slogans qu’on pouvait tire sur les pancartes brandies par les marcheurs. Des images abondamment relayées dans les réseaux sociaux. Ladite marche de plus d’une centaine de personnes est partie de ta gare voyageur de Belabo, lieu de rassemblement, pour ta sous-préfecture, en passant par la place des fêtes.

« Tout avait t’air d’un comptot orchestré contre Chartes Salé si t’on analyse ces messages », déplore un témoin de ta scène. Mais curieusement, l’un des organisateurs de cette « manifestation » s’inscrit en faux et se désolidarise des agissements de ces frondeurs.

« J’ai personnellement participé à ta rédaction de ladite motion de soutien que j’ai tu ce 05 janvier à l’esplanade de ta Sous-préfecture de Belabo. Pendant ta marche, je me suis rendu compte que certains badauds affichaient à (’arrière des pancartes désobligeants contre ta principale élite de l’arrondissement de Betabo qui plus est mon propre père. Je me suis rapproché de ces derniers pour tes rappeler à l’ordre et leur dire l’objet de ta marche », se défend Thierry Angelo Mvodjongo, conseiller régional de la commune de Belabo.

Dans un poste publié dans les réseaux sociaux, il argue qu’« un seul, le nommé Ezal a menacé de me lyncher. Ce faisant, j’ai appelé l’initiateur de ta marche au secours et fort heureusement, il a réussi à calmer ces bandits d’un autre genre, et a réussi à tes déposséder de leurs pancartes ».

Contrôle de l’appareil politique

Pour les observateurs de la scène politique locale, ta tournure qu’a prise ladite marche s’apparente à un règlement de compte politique. « Luc Emmanuel Apande Apande, le maire de Betabo et Mbouba, te président de ta section Rdpc Lom-et-Djèrem Ouest I qui est te protégé du Sénateur Chartes Salé se déchirent pour te contrôle de ta base militante. D’où ces petits coups bas », souffle un politicien avisé.

« La réalité ici est que tes blessures issues des récentes opérations de renouvellement des organes de base du Rdpc dans cette section ne se sont pas encore cicatrisées » indique notre interlocuteur.

Ceux qui connaissent bien l’arrondissement de Belabo savent qu’il est constitué de trois groupes sociologiques dits « autochtones ».

Il s’agit des Bobilis qui occupent tes alentours immédiats de ta ville pétrolière, des Pot, natifs du canton éponyme situé entre Deng-Deng et Bertoua et les Képéré qui sont divisés en deux cantons. (Deng- Deng et Woutehaba).

« Les premiers estiment qu’étant tes occupants immédiats des environs du chef-lieu de l’arrondissement, ils doivent contrôler tout l’appareil potitique et se manifestent par des paroles déplacées ayant des relents de tribalisme et de xénophobie. Ils estiment donc que te Sénateur Chartes Salé est l’obstacle de leur conquête à vouloir récupérer leur ville, du fait qu’it soit (’élite principale et appartient à ta tribu Képéré », observe Thierry Angelo Mvodjongo.

Le Messager

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