fbpx

Cameroun Actuel

L’officier de police Maina toujours détenu à Ndjaména pour trafic de drogue

Les autorités judiciaires tchadiennes lui reprochent la détention illégale pour 3 millions de FCFA de comprimés de Tramadol, un stupéfiant qu’il tentait d’écouler dans la capitale tchadienne

Depuis le 3 août 2022, l’officier de police de 2eme grade, Jean Claude Maina, 2ème adjoint au commissaire de la sécurité publique du 2ème arrondissement de Kousseri dans le Logone et Chari, est détenu à la maison d’arrêt de Ndjaména. Le fonctionnaire de police, issu de la promotion 2000, est incarcéré dans la capiatle tchadienne pour y avoir tenté d’écouler le 30 juillet 2022, un sac de tramadol d’une valeur de 3 millions de FCFA.

Selon des sources sécuritaires tchadiennes, dont les propos sont relayés par L’œil du Sahel, le journal spécialisé dans l’information du grand nord du Cameroun (Adamaoua, Extrême-nord et Nord, ndlr), « avant son déferrement à la prison centrale de Ndjamena, Jean Claude Maina séjournait dans une cellule du commissariat central de la ville de Ndjamena ».

Son incarcération survient « alors que le Cameroun, particulièrement la délégation générale à la sûreté nationale (DGSN), à travers le ministère des Relations extérieures, avait entrepris des démarches pour le transfèrement de l’officier de police au Cameroun », peut-on lire dans L’œil du Sahel du lundi 8 août 2022.

Pour diligenter ce dossier, le Cameroun a commis son ambassadeur au Tchad, Mohaman Sani Tanimou. Lequel a reçu, le 1er aout 2022, une équipe conduite par le procureur général près la cour d’appel de l’Extrême-Nord à Maroua et comprenant le délégué régional de la police de l’Extrême-Nord, le procureur de la République près les tribunaux de premières et grandes instances de Kousseri et le commissaire spécial du Logone et Chari. Un déploiement diplomatique qui n’a pas évité la prison au suspect.

Un juriste approché par notre confrère explique la suite de la procédure : « Il sera jugé, et ce n’est qu’après cette étape que des mécanismes seront activés dans le cadre d’une convention judiciaire qui nous lie avec le Tchad ou dans le cadre de la convention de Tananarive ».

Pour autant, la détention de ressortissants tchadiens au Cameroun et vice-versa n’autorise pas l’espoir dans ce dossier du côté de la famille du prévenu.

CIN

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi